Quelle journée !! (PV Kenshi)

03h47 est je suis encore réveiller sur mon lit, a cause de ce bon à rien de voisin de chambre qui ne cesse de parler en dormant, et bien évidemment j'ai le sommeil léger. Voilà 4 fois que je compte jusqu'à 400, et les moutons c'est pas mon truc. Plus qu'une seule chose à faire, prendre une douche bien froide pour se rafraichir les esprits. Me voilà donc partie vers les douches avec ma serviette sur le dos, une fois arriver devant les douches je retirais mon pantalon et prit ma douche. Je réglais bien sur l'eau sur le niveau du froid, une fois cela fait je me dirigeais vers ma chambre mais en empruntant un autre chemin, c'est à dire passant par la cafétéria normalement fermé puis finit par le couloir des cours avant de revenir dans le couloir des dortoirs masculins. J'ouvris la porte de ma chambre et me posa sur la chaise de mon bureau, j'ouvris un tiroir du meuble et en retira un couteau. Contrairement à certain qui aurait pris des balles anti-stress pour essayer de dormir, je pris mon couteau et m'amusa à l'envoyer en l'air et le rattraper histoire de penser à autre chose. Au bout d'un moment cela marcha et je réussis à m'endormir enfin.
13h28 réveil, cette fois à cause d'une surveillante, qui était venue me chercher pour aller en cours. Non mais franchement aller en cours, comme si c'était mon style. Enfin bon je me levai et enfila mon t-shirt, un autre pantalon, et mis mes chaussures, avant de fermer la porte je me saisis de ma veste et de ce qui me servait de sac. Je marchais désormais sans but précis, je n'avais pas envie d'aller dans une salle de cours, avec tout ces gens qui ne m'enchantais pas plus que ça alors je me décidais pour le parc, au moins personne ne viendrai me prendre la tête avec quelques histoires inintéressantes et ennuyeuses. Tandis que je marchais tranquillement, je sentis quelque chose me heurter dans le dos. Je me retournais donc pour voir qui avait fait ça, mon regard ce fit plus dur mais je ne dis rien pour autant cela suffisait largement.

Ah, que les cours sont ennuyants... Ce prof qui parle dans le vide sur un thème que je n'ai pas suivi. Puis même si je l'avais écouté, je crois que j'aurais vite dériver sur d'autres pensées bien plus intéressantes. Alors quitte à être présente, autant que je ne dorme pas en étant dans la lune. Seul problème, je ne suis pas entourée par ce qui me sert de camardes, donc ma somnolence ne passe pas inaperçue, dommage... On me rappelle à l'ordre. Ce qui est génial, c'est que c'est au moment où la sonnerie retentit. Sauvée par le gong !
J'attrape mon sac en filant à une vitesse encore non enregistrée. C'est un peu près un record que j'essaierais de reproduire lors de mon cours de course. Je rasa donc les murs jusqu'à ma chambre. Les élèves, me voyant, s'écartaient et me permettaient d'aller bien plus vite. Un avantage à mon caractère et sur ce point, j'en suis fière. Les escaliers, je le montais 4 par 4. J'arrivais devant la porte de ma chambre, l'ouvris en vitesse et la referma encore plus vite. Personne n'avait accepter de partager ma chambre pour l'instant. Puis la place ne manquait pas, alors les filles allaient ailleurs. Je jetais, au sens propre du terme mon sac sur mon lit et je commençais à enlever mon uniforme. Je fouillais parmi mon tas de vêtement et trouvais enfin ce qui m'intéressait : mon kimono. Je sautais dedans, attrapa mon katana soigneusement posé sur deux crochets à mon mur et sortais de la chambre.
Rien n'aurais pu m'arrêter il me semble. Les couloirs filaient très vite autour de moi. J'arrivais alors dans le parc du pensionnat qui menait au Dojo qui lui-même se trouvait dans le gymnase. Les gens étaient nombreux aujourd'hui sur les chemins couleurs sable mais j'avançais en les doublant. Peut-être aurais-je dû faire attention car une personne malveillante pris le soin de me pousser au moment où je passais à côté d'elle. Je me serais très bien rattraper si personne n'avait été devant moi. Sauf que que le destin en voulu autrement je me mangeais alors son dos en pleine figure, que je pouvais comparer à un vrai mur. Un homme surement, vu la corpulence et la taille (surtout la taille d'ailleurs).
Je basculais alors vers l'arrière et fini par terre. Aïs, ça fait mal ! Je me frottais le front et tentais en même temps de retrouver mon katana, qui, en glissant de mes mains, était aller se poser un peu plus loin.

- Et m*rde ! C'est quoi ce bloc de ciment ??!

Tandis que j'essayais de comprendre cet impact que j'avais subi, je vis une fille par terre se frottant le front. Alors je compris que ce devait être elle qui m'avais heurter, elle avait quand même dû y aller fort pour se retrouver les fesses à terre. Cependant, j'entendis celle ci jurer avant de ce poser la question de ce que j'étais, tout en me comparant à un bloc de ciment, je fronçais les sourcils quelques secondes. Ce n'était pas la meilleure comparaison que j'avais reçue mais bon, je m'en fichais pas mal à vrai dire. Je remarquais ensuite que son regard semblait chercher quelque chose alors je fis de même et je vis enfin ce qu'elle cherchait, c'était un katana. Très bel ouvrage d'ailleurs, alors en regardant la jeune fille je vis qu'elle portait un kimono, elle devait surement ce rendre au gymnase enfin au dojo pour pouvoir s'entrainer. Vu l'arme ce devait être de l'aïkido, cet art était pas mal mais un peu répétitif à la la longue.
Je me saisis donc de son arme avant qu'un petit malin ne fasse de même mais pour cette fois partir avec contrairement à mon attention. Une fois que je l'eu en main, je pus l'observer un peu plus en détail, son poids était convenable pour une jeune fille comme elle, pas trop lourd et pas trop léger. Son manche était ce qu'il y avait de banal avec l'usure du temps ce qui en faisait un objet beaucoup plus personnel. Je me permis ensuite de le dégainer pour admirer la lame. Plusieurs personnes qui passaient autour de moi s'écartèrent beaucoup plus, surement de peur puisque j'avais une arme dans les mains. Mais si seulement ils savaient tous ce que je savais faire avec des armes enfin bref. Je fis quelques mouvements avec le katana, fendant l'air. J'entendis alors quelques personnes dire:

Mais il est fou, qu'est ce qu'il fait ? Une arme ici ? Mais il n'as pas le droit !

Comme si je me préoccupais de ce que j'avais le droit ou non de faire, sérieusement, cela était le dernier de mes soucis pour ne pas dire qu'il n'était même pas un soucis. Puis je le remis dans son fourreau et m'approcha de la jeune fille qui était toujours à terre. Je lui faisais face, l'observant ainsi je pus noter qu'elle avait les cheveux bleus coupés en un carré régulier avec quelques barrettes pour surement tenir une mèche ou deux. Je lui tendis alors son katana pour le lui rendre. Je le tenais par le fourreau pour qu'elle puisse le saisir par le manche, et oui je suis quand même un minimum poli contrairement à ce qu'on peut penser.

Le bloc de ciment te rend ton arme

J'y crois pas ! Il a dégainé mon arme en plein milieux du parc ! C'est un fou ! Je crois qu'il n'a pas vue que la lame était bien plus fine qu'une feuille et encore plus aiguisée qu'un rasoir. Heureusement qu'il n'a pas pris ça pour un jouet. En disant ça d'ailleurs, il l'a précisément manié. Je peux en conclure qu'il a un minimum de niveau. Enfin bon...
Grand, pour ne pas dire géant, j'ai l'impression d'être une fourmi par rapport à lui. Nan ! Je ne crains pas plus fort et plus grand que moi ! Il a des les longs cheveux noirs attachés derrière sa tête avec de jolies mèches le long de son visage. Son regard laissait montrer une indifférence complète envers le monde qui l'entourait. Mais une pointe d'étincelles dans ses yeux au moment où il avait dégainé ma précieuse arme. J'en était sur, il avait déjà soulevé un katana ou ne serais-ce une arme.
Je me releva alors rapidement, m'essuya légèrement, et attrapa avec douceur le manche finement dessiné de mon katana. Son geste était franc et je prenais alors ça comme un peu de positif dans ce qui nous entoure.

- Euh... merci "bloc de ciment". Tu m'excuseras de ce surnom mais j'ai vraiment crus percuter un mur...

Qu'est-ce que je pouvait répondre à ça quoi... Au pire, ça peut faire quoi. Je le remercie et point barre. Je ne me souviendrais même plus de lui après. Enfin, je risque de mieux faire attention après car j'ai un mal de crâne maintenant...aïe...
Je remets mon katana à ma ceinture pour éviter de le refaire tomber, et surtout pour éviter qu'une autre personne le sorte de son fourreau. Je commençais alors à partir vers le dojo. Je me retournais pourtant une dernière fois en lui disant :

- Au fait, tu manie très bien les armes. Tu devrais t'entraîner au dojo, avec les stock d'armes qu'il y a, tu devrais avoir le choix.

Après lui avoir tendus son arme d'un geste assurer et par le fourreau, je la vis se redresser et s'essuyer avant de récupérer son bien. Je remarquais le vitesse avec laquelle elle s'était levé je pus en conclure qu'elle devait être sportive sinon c'était vraiment étrange. La jeune fille me remercia en réutilisant le surnom de "bloc de ciment", puis s'excusa de ce surnom mais qu'elle avait vraiment crus percuter un mur. Je restais impassible face à cette remarque, je m'en fichais, être comparé à un mur ou autre chose m'étais complètement égal. Maintenant les gens autour nous évitaient avec un rayon d'au moins 5 mètres. Je la vis remettre son arme à sa ceinture surement pour éviter de le faire tomber une deuxième fois enfin je pensais, puis elle commença à partir vers le dojo mais avant elle se retourna une dernière fois. La jeune fille me dit que je maniais très bien les armes et que je devrais m'entrainais au dojo et qu'avec le stock d''armes je devrais avoir du choix. Je doutais de trouver de nouvelles armes que je ne savais pas déjà manier et puis l'idée d'aller dans un dojo avec plusieurs autres personnes ne me donnais guère envie il faut dire. Je remis mon sac sur mon épaule avec désinvolture et recommença à marcher sans but comme avant cet incident. Seulement cette fois je remarquais alors un garçon qui manigançait quelque chose avec quelques amis (3 plus précisément) en montrant la jeune fille qui venait de me quitter. Alors ce garçon un grand blond surement du groupe acteurs car ceux ci se prennent pour des stars et donc ce croient tout permis, ce dirigea vers elle sans qu'elle puisse le voir car il se glissa derrière elle. Comme ce type "m'énervais", je me mis à avancer plus vite pour le rattraper, je le vis lui mettre la main sur l'épaule à la tirer violemment en arrière, prise par surprise elle entama une deuxième chute vers le sol. Seulement je réussis à arriver avant qu'elle ne percute le sol, je la rattrapa donc par la taille et la remis debout comme si de rien n'était. Puis je me tournais vers le mec et lui lança ce regard noir et glacial qui me caractérisais maintenant, cependant il put aussi remarquer que j'étais du type rebelle et qu'il ne fallait donc pas me chercher. Je remis pour la deuxième fois mon sac et me tourna ensuite vers la jeune fille.

Au fait, merci du compliment

Moi qui voulait très vite reprendre mon chemin vers le dojo, j'étais servie. Je sentis après m'être retournée une main ferme qui m'attrapa l'épaule violemment et me tirais en arrière. Ah ! Marre de tomber par terre, sauf que cette fois-ci, je ne sentis pas le sol mais un bras qui m'attrapa à la taille et qui me retint avant de tomber. Surprise, et je regarda mon "sauveur" qui n'était autre que "bloc de ciment". Il s'est manié les armes et rattraper es gens qui tombent c'est génial çà... Restons sérieux. Il me remit debout et noya ses yeux dans celui qui avait oser me renversé : je sentis alors une tension monté et je pus devinée que ce regard lancé ne pouvait être que glacial vu la tête de l'adversaire. Il déguerpit vivement comme un lièvre vers sa bande qui eux-même détalèrent. Il me remercia de mon compliment au sujet des armes. J n'avais pas fais attention qu'il pouvait le prendre aussi bien que ça, mais j'étais quand même un peu heureuse d'avoir put accrocher un petit sourire à ses lèvres.

-Mais de rien. Je crois que je dois encore une fois te remercier. Peut être pourrais-tu me donner ton prénom pour éviter que je ressorte ce surnom débile... Moi c'est Kenshi.

Je tenta de faire ça sur le ton ironique mais moi et l'humour, ça fait deux. J'y peux rien, c'est ma nature. On va dire que j'aurais tenter un effort de gentillesse (ce qui est quasiment impossible chez moi).

Après mon regard pour le moins glacial et peu sociale, les 4 imbéciles déguerpirent et au moins ils ne recommenceraient pas de sitôt du moins pas avec ma personne dans les parages. Quelle bande d'idiot il faut bien dire car ils n'avaient rien trouver de mieux que d'embêter ceux qui ne leur avait rien fait. Mais pour une fois ils auront pris une bonne leçon. La jeune fille me remercia une deuxième fois en si peu de temps, décidément le destin s'acharnait à ce que je doive l'aider Puis je l'entendis me demander mon prénom car selon elle cela éviterait qu'elle n'utilise encore le surnom débile de "bloc de ciment". Au moins elle avait bien raison c'était un peu débile mais bon, elle ajouta aussi qu'elle se nommait Kenshi. De plus je notai une connotation ironique ou du moins un essai dans sa phrase. Je ne voyais pas d'inconvénient à garder le surnom mais bon pour une fois j'allais faire un effort car visiblement elle en avait aussi fait un. Je pus voir alors en la regardant qu'elle avait des prunelles dorés d'une rare couleur un peu comme si de l'or brillait à l'intérieur de ses yeux, je ne me rappelais pas encore avoir vu cela.

Je suis Damon. A cette allure, je vais devoir t'escorter jusqu'au dojo si tu veux arriver en un seul morceau

J'avais dis cela sur un ton ironique pour la taquiner un peu. En me mettant à coté d'elle, je pus aussi remarquer qu'elle n'était pas très grande, Kenshi m'arrivais à peine au niveau du haut du torse. Enfin bon c'était comme ça et je pense qu'on ne pouvait rien y faire de particulier. Je mis ma main dans ma poche de mon pantalon, et l'autre tenait toujours mon sac mais je posais justement cette main sur mon épaule, le poignet ouvert vers la ciel. Un lever vent vint soulever nos cheveux et agiter les feuilles des arbres dans un joli ballet aérien.

Et voilà : le destin en a voulu ainsi. Il m'escorta donc et je n'y vis pas d'inconvénients. Je ne dis rien et commença alors mon chemin, qui je l'espère ne s'arrêtera pas jusqu'au dojo. Il se mit à côté de moi, une main dans la poche et l'autre accrochée à son sac. Je rigola pourtant à l'intérieur de moi : finir en morceau était une chose actuellement impossible. Vu l'armoire que j'avais à mes côtés, les gens s'écartaient d'au moins 2 mètres.
Le vent soufflait avec douceur. Une fraîcheur envahit mes cheveux qui voltaient tendrement comme ceux de Damon. On marchait alors tranquillement mais pas de conversation. Ce n'était pas déplaisent pour moi, j'y étais habituée mais peut être que mon "garde du corps" n'était pas de cet avis. Que dire à une personne inconnue, qui vous à aider deux fois et paraît peu sociable ? J'avoue que mon esprit commençait à sécher sur ce domaine.

-Dis moi, où as-tu appris à manier avec précision les armes ? J'avoue que j'ai du mal à comprendre une telle finesse d'un personne comme toi.

Le garçon ne détecta pas tout se suite mes paroles. Il semblai absorber pas ce doux vent. Je ne sais pas qu'elles étaient ses pensées durant ce moment, mais elles devaient être très profondes car son visage restait plongé dans un vide soudain. Je remarqua à ce moment qu'une paire d'yeux gris me fixaient. M*rde, quelle boulette je suis. Je l'ai pas vu bouger. Je baisse alors les yeux, un peu gênée d'avoir fixer une personne. Pour une fois que mon caractère violent ne prenait pas le dessus, fallait que je gaffe. C'est bien les hommes ça : toujours à surprendre les femmes au mauvais moment...

Nous nous mettions donc en marche vers le dojo, sur le chemin menant tout d'abord au gymnase, le sol était couvert de sable et donnait donc un autre aspect à ce parc qu'un parc de pensionna enfin bref. Le silence entre nous régnait et je dois avouer que cela ne me déplaisait pas vraiment car j'aimais cela après je ne savais pas pour Kenshi mais je ne fis rien pour savoir non plus. Mes pensées m'entrainèrent loin d'ici, au temps où je fuyais encore de chez moi pour aller me battre avec d'autre enfants dans les rues. Tout ces combats que j'avais vécus, le plus souvent gagné mais des fois perdus et c'est ceux ci qui m'avais permis d'avancer et de devenir pus fort. Et aussi grâce à eux que j'avais rencontrer mon maître et que j'avais appris tout ce que je savais aujourd'hui. Alors que j'avais toujours l'esprit ailleurs Kenshi me demandant où j'avais appris à manier avec précision les armes. Ensuite elle ajouta qu'elle avait du mal à comprendre qu'une personne comme moi avait autant de finesse. Je revins donc au moment présent et posa mon regard sur elle tandis qu'elle ne semblait pas avoir remarquer que je la regardais alors qu'elle même me fixait. Kenshi baissa alors les yeux surement un peu gêné, je redressa la tête mais cette fois pour fixer le ciel quelques secondes.

Dans un dojo tout comme toi je suppose, c'est le meilleur endroit pour apprendre ce genre de chose

Je continuai toujours de marcher a ses cotés. Je doutais que ma réponse la satisfasse mais je ne suis pas du genre à raconter ma vie et encore moins mon histoire. Personne encore ne la connaissait entièrement et ce n'était pas maintenant que cela allait commencer. Le bruit de nos pas sur le sable étaient fins comme un léger crissement de gravier. Je repensais alors à mon petit moment de détente de ce matin avec le couteau pour m'aider à m'endormir, c'est vrai quand y repensant peu de gens font cela surtout avec un tel couteau. Sa lame état si aiguisée qu'un cheveu aurait pu être tranché à le déposant simplement sur le tranchant. Je me re-concentrais sur l'instant en pensant que Kenshi n'était pas trop bavarde juste ce qu'il fallait, au moins elle ne me cassait pas les oreilles, enfin quelqu'un qui devait apprécier aussi le silence. Après tout la parole est d'argent mais le silence est d'or, j'avais appris cela très tôt.

Un réponse brève, exactement ce qui me semblait. Damon est quelqu'un de discret ou plutôt peu bavard. Je ne l'embêterai pas plus que ça, c'est déjà une infinie gentillesse de m'avoir aider deux fois. Il regardais le ciel, tout aussi pensif que moi. Peut être que nous avions quelque chose en commun en fait, contrairement aux apparences. J'étais persuadée que cet homme avait un passé aussi rempli qu'un livre. Peut être que c'est celui-ci qui avait forgé son caractère rebelle. Du moins, c'est ce qu'il faisait paraître.
Le temps coula doucement. Je ne souhaitais pas entretenir une conversation avec Damon. Puis, pourquoi devrais-je essayer si c'est pour répondre de choses biens trop vagues. Le silence était doux à écouter, je l'appréciais énormément. Je pense que la même chose circulait dans la tête de mon voisin, toujours aussi pensif. J'avais pourtant un mal fou à le cerner. une personne froide. Que voulez-vous faire avec un gars comme ça ?
Nous arrivons alors aux portes du gymnase. Le grand bâtiment paraissait déserté, ce qui n'était pas habituel. D'habitude, l'équipe masculine de Handball venait s'entraîner à cette heure. Mais pour une fois, il était vide. Je m'arrêtais devant les portes, je tentais d'ouvrir mais je m’aperçus que tout était fermé. Nan ! Impossible ! Je ne pouvais pas avoir fait tout ça pour rien...
Je ne put m'empêcher de m'agripper à la poignée et de frapper mon poing sur la vitre. La journée n'avait pas été bonne, mais là, c'est le comble ! Je dû pourtant me retourner vers mon voisin.

-... J'suis vraiment désolée, mais je crois que tu m'as escorté pour rien... Je suppose que tu n'étais pas pressé d'aller en cours vu ta tête enthousiaste.

Je ne put m'empêcher de lâcher un petit rire car sa façon d'être dénonçait parfaitement le mec qui fait tout pour éviter les cours. Je ne rit pourtant pas longtemps car j'étais déprimée à 'idée de na pas faire mon entraînement quotidien. Mo visage redevint froid et gêné de l'avoir embarqué pour rien. Je devais très vite trouver une occupation pour éviter de passer pour la chieuse de service.

- Je faire donc faire en sorte que tu évites les autres cours de l'après-midi. Je vais t'emmener dans un endroit où je cache quelques objets qui devraient de plaire.

Tandis que nous marchions toujours, je réfléchis à la prochaine que la surveillante essaierait de m'obliger à aller en cours, je serai beaucoup moins obéissant c'était quelque chose de certain. Aujourd'hui j'étais il me semblait d'humeur plus passable que les autres jours et conciliant aussi. D'autre fois j'aurai simplement regarder Kenshi à terre et je serais parti sans rien faire de plus, peut être même que je lui aurais fait une remarque pour le moins désobligeante mais ce n'était pas le cas de la journée. Puis avec ces pensées, j'en vint à ma voisine de route, je me demandais bien si elle aussi aimait autant le silence, et il me semblait que la réponse était affirmative. Pour l'instant peu de gens que je connaissais aimait le silence tout comme moi, c'était surement une première. Cependant, je n'aurais pu m'étendre sur son caractère, elle n'était pas des plus joviales mais pas non plus des plus renfermer et austères que certains, c'était plus vers le milieu avec tendance calme et solitaire. Un peu plus elle aurait pu faire partie du groupe des rebelles, mais il lui manquait ce petit quelque chose qui ferait d'elle une rebelle. Nous arrivions enfin devant les portes du gymnase et je dois avouer que je trouvais cela étrange qu'il y avait aussi peu de monde vu l'heure, et le jour, mais bon je ne dis rien comme d'habitude. Kenshi quant a elle, le prit beaucoup moins bien que la porte soit fermée, elle en frappa la porte de son poing . Cependant elle se retourna quand même vers moi en s'excusant car je l'avais escorter pour rien, mais qu'elle supposais que je n'étais pas pressé d'aller en cours vu mon air enthousiaste. La vérité était que je ne comptais même pas aller en cours enfin bref. Après cela je pus l'entendre rire, pas longtemps mais elle rit, et bien il lui en fallait peu pour rire mais bon. En quelque seconde son image retrouva un air froid mais aussi gêné, pourquoi je ne savais pas. Elle me dit ensuite qu'elle aller donc m'emmener dans un endroit où elle cachait des choses qui devait me plaire histoire qu'évite mes cours de l'après midi. De toute façon qu'elle y soit pour quelque chose ou non j'aurai évité les cours m'enfin. J'hochais la tête tout en hochant aussi les épaules pour lui dire que je la suivait en gros.

De toute façon je n'y serais pas y aller, mais bon je te suis

Bien. Il acceptai de me suivre, c'était déjà ça. J'aurais put me faire renvoyer bouler mais je rois que son humeur était bonne aujourd'hui. Je repense au regard glacial qu'il avait lancé : je suis heureuse de ne pas être tombée sur ce côté là de sa personnalité.
Je l'entraîna alors parmi des allées de plus en plu petites dans les recoin du parc. Le chemin fut rapide, il faut dire que je le faisais de plus en plus souvent et je ne me trompais plus. Nous atterrissons alors dans une petite clairière boisée, entouré par de grands arbres. L'endroit était excessivement calme. C'est le premier point pour lequel je l'ai emmener ici : le silence. Je le laissais alors là, au milieu et alla m'enfoncer dans les petits bosquets du coin. Je fouillais par-ci par-là et revint vers lui avec un sac de sport noir. Je le posa à mes pieds et m'assit devant. La fermeture éclaire glissait docilement contrairement à d'autres jour.
Je portais mon regard sur l'étranger de l'endroit et je me remis à fouiner dans mon sac. Je trouvais exactement ce qui correspondait à son esprit : un beau poignard luisant aussi tranchant que mon katana. Le manche était finement graver et laissait apparaître un dragon de métal enroulé autour d'un cylindre au bout arrondi.
Doucement, je lui tendit l'arme, tout en veillant à tenir la lame sans me blesser de façon ce qu'il n'est plus qu'à saisir le manche.

- Rien qu'à voir tes yeux, je suis quasiment persuadée que cette arme ira à merveille dans tes mains. Je me trompe ?

Après avoir accepter sa proposition, nous nous sommes mis en route, vers des allées de plus en plus petite vers un recoin du parc. Contrairement à ce que je pensais la route fut rapide, j'eu le temps d'observer le paysage, je vis des oiseaux dans leur nid ou alors tout simplement voler d'un point à un autre. Mon sac était toujours négligemment passer au dessus de mon épaule et toujours soutenue par ma main. Au bout de ce temps assez court, nous arrivions dans une clairière boisée, entourée par de grands arbres, après cela elle alla chercher quelque chose dans des bosquets enfin je crois. Alors je m'assis par terre, posais mon sac à coté de moi et finalement, m'allongea pour observer le ciel. Cette immensité ne me lassait jamais, je pouvais la regarder encore et encore sans jamais en avoir marre. Aujourd'hui les nuages étaient rares, mais un vent doux rendait la journée quasiment idyllique, rien que cette pensée je changea de sujet, quoi que je n'eus pas le temps puisque Kenshi revint avec un sac de sport noir, elle s'assit devant en l'ouvrant. Le temps qu'elle fasse ce qu'elle avait à faire je restais allonger et j'observais les arbres, ceux ci étaient des sapins à la cimes importante. Mais on pouvait aussi noté la présence de chênes, certains facilement centenaire. A cause de ceci, le sol était tapissé de gland mais aussi d'une herbe verte gorgée d'eau, et par endroit vers le tronc de certain arbres on pouvait noté la présence de mousse. Finalement je me redressais vers Kenshi pour voir ce qu'elle faisait non pas que je sois curieux mais elle faisait du bruit e bougeant le contenu du sac de sort. Kenshi en ressorti finalement un couteau que je ne pouvais observer de là, ce qui m'étonna ce fut qu'elle me le tendis, mais je ne le montrais pas pour autant. Je le saisis donc par le manche puisque c'était ainsi qu'elle me l'avais tendus. La jeune fille dit ensuite que rien qu'a voir mes yeux, elle était quasiment persuadée que cette arme irai à merveille dans mes mains, en finissant par une question sur le fait qu'elle avait raison ou non. Alors j'observais plus attentivement la lame qu'elle m'avais tendu. C'était un poignard rutilant avec un tranchant surement comparable à celui de son katana. Sur le manche on pouvait voir de fines gravures qui laissaient apercevoir un dragon de métal qui s'enroulait autour d'un cylindre arrondi à son bout. Les dragons ce n'étaient pas vraiment mon truc mais bon. Je le saisis ensuite par la lame et l'envoya en l'air pour le rattraper exactement de la même façon que je l'avais envoyé. Son équilibre était bon, alors je fis un dernier test. Je le repris par le manche et cette fois l'envoya dans un tronc d'arbre, jusque là rien d'exceptionnel c'était sans compter sur le fait qu'une feuille tombait au même moment et que par mon lancé je l'avais planter contre le tronc de l'arbre stoppant sa chute vers le sol. J'en conclu donc que ce poignard était plutôt bon.

Cette lame est plutôt bonne

Je me releva et alla chercher le poignard figeait dans l'écorce et de là où j'étais je le renvoya mais cette fois il se planta à coté de mon sac à un angle parfait de 45°.

Tu ne sais pas te servir d'un poignard .

Alors là, je m'incline. Son lancé était parfait même à une distance relativement élevée. Que dire à dessus ? Je ne pensais pas que cet homme calme pouvait cacher un talent pareil. Il était passé d'un état pensif à regarder ce ciel d'un bleu parfait à un maniement d'arme aussi précis. Que voulez-vous que je dise ?
Il me posa tout de même une question que personne ne m'avait posée : si je savais manier moi aussi les poignard. J'avoue que ça question reste tabou chez moi. J'étais plutôt du style katana, arme lourde et longue. Mais les poignard n'étaient pas ma spécialité. Du moins, avec ceux qui étaient présents dans ce sac.
Je le regardais un peu contrariée par cette question sans réponse.

- On va dire que ces petites armes ne sont pas faites pour mes aptitudes. Puis, entre mes mains, à part des blessures, elles ne font pas grand chose alors j'évite de les toucher.

Franchement, je savais de moins en moins bien lui répondre. Et puis son comportement me troublait : comme dire des choses de façon à ce que ça l'intéresse ? J'ai l'impression que toutes les paroles prononcées jusqu'à maintenant sont ennuyantes et inutiles à ses yeux. Si en plus, je dois faire un effort, alors je risque vite de passé dans le côté sombre de mon esprit. Puis, le manque de combats dans la journées commençaient à tendre mes muscles qui ne demandaient qu'à se défouler.
J'allais prendre le poignard pour le ranger, voyant qu'il n'allait pas distraire l'étranger de cette clairière. Qu'est-ce que je vais pouvoir faire pour l'occuper ?

Je me rassis devant elle, accoté de mon sac, et la regarda le temps qu'elle me réponde. D'ailleurs celle ci me dit que ces petites armes n'étaient pas faite pour ses aptitudes et puis qu'entre ses mains à part des blessures elle ne lui faisaient pas grand chose alors elle évitait de les toucher. Je vis alors qu'elle allait ranger le poignard quand soudain me vint une idée, je me leva et mis mes mains sur mes hanches en me balançant légèrement de droite à gauche. Je fis quelques étirements, puis je décala mon sac pour laisser un peu de place. Je me planta devant elle et la regarda d'une façon un peu plus amicale et plus complice. Je me demandais si mon idée allait lui plaire ou non, quoi que je m'en fichais en faite, qu'elle lui plaise ou non c'était pareil pour moi.

Tu es prête pour un petit combat ?

Je me fis craquer les jointures des mains, en attendant qu'elle se redresse pour commencer ce petit combat amicale. Je ne savais pas par contre si elle voudrait utiliser ou non des armes, de toute façon peut m'importais aussi. Pour une fois j'avais trouvé quelqu'un de bien pour ce genre d'activité mais je n'étais pas sur et certain de son niveau. Cependant vu les armes qu'elle avait, elle devait quand même maîtriser un minimum l'art du combat.

Quand je le vis se redresser et s'étirer, je n'ai pas compris tout de suite se qu'il attendait de moi. je croisais pourtant son regard plus complice, ce à quoi je ne m'attendais mais alors pas du tout. Et quand il me sortit "prête pour un petit combat ?", la joie ne put que m'envahir. Je m'engageais cependant dans un couloir de combat inconnu vue que ses capacités me sont imprévisibles, je peu tout perdre ou tout gagner.
Je me releva avec enthousiasme, m'étira légèrement aussi. Je posa au sol un peu plus loin mon katana et je revins en position de combat face à mon adversaire, bien plus grand que moi.

- Si je suis prête pour un combat ? Mai sache que je saurais toujours prête pour ça !

Un grand sourire douteux vint s'accrocher à mon visage et je m'élança vers Damon. Je m'arrêta juste devant lui, en stoppant net puis je disparu au sol. Une main posé au sol et une jambe pliée, l'autre partit rapidement le long de son corps pour arriver sous son menton. Mon corps se déplia en même temps pour atteindre sa hauteur bien trop haute.

Kenshi se releva avec apparemment de l'enthousiasme du moins il me semblait puis elle fit comme moi, c'est à dire qu'elle s'étira. Elle alla ensuite poser son katana un peu plus loin comme je le fis avec mon sac. D'ailleurs je l'avais mis près d'un arbre, plus particulièrement au pied d'un grand sapin, plusieurs fois centenaire. Je me demandais bien à quelles genre de catastrophe naturelles il avait du subir, tempête de neige, vent violent, gèle, grêle et pourtant après tout ça il était encore debout, et même il trônait impérialement. Comme un guerrier fier et solitaire qui est pourtant le composant d'une grande armée, solide et unie dans la diversité. La jeune fille se mit ensuite en position de combat face à moi, je mus donc une jambe en flexion prête pour tout mouvement. Elle me répondit donc qu'elle était était toujours prête pour un combat, alors j'esquissais un sourire ou plutôt une ébauche de contentement. Cependant je repris mon calme froid et ma sérénité, je la vis alors entamer ce combat en s'élançant vers moi puis en se stoppant net et en s'aplatissant au sol. C'est alors que j'eu le temps de me déplacer de quelques centimètres vers la gauche et ainsi d'éviter son pied qui me serait arriver pile sous le menton. Alors je tendis le bras et lui attrapa la cheville la déstabilisant donc. Ensuite je la vis se déplié pour atteindre ma hauteur mais c'était sans compter sur le fait que je me glissa sous elle avec agilité et la souleva pour la laisser tomber devant moi ainsi elle se retrouva dos à moi. Je lui attrapa un bras que je lui plaqua contre son dos, elle ne pouvait donc plus bouger. Puis je la lâcha et lui donna une tape dans le dos qui la fis avancer de quelques pas. Je posais mes mains sur mes hanches attendant sa prochaine attaque.

Finir à terre avec un bras dans le dos est bien pire que ce que j'imaginais. Je me faisais battre alors que mon niveau est normalement assez élevé pour faire basculer un homme de sa corpulence.
Je ne m'arrêta pas dans mon élan. Aussitôt remis de cette tape dans le dos, je renfonça vers lui, mais par derrière cette fois-ci. Une de mes jambes vint balayer les siennes, mais rien n'y faisait, il était aussi enraciner que les sapins d'à côté. Je tenta alors la zone du dos, généralement plus sensible. Deux doigts vinrent se planter entre les omoplates pendit que mon autre main attrapa une de ses épaules pour la tirer vers l'arrière. Il se cambra légèrement et réussi à me déséquilibrer avec une jambe qui vint perturber ma position de combat.
Encore craqué. Quand il faut employer les grands moyens ! Je lâcha tout et avec rapidité alla chercher l'arme secrète cacher derrière mon mollet, soigneusement maintenue pas des bandages blancs. Un petit poignard fin dans la main droite, je retenta une attaque de front en visant précise ment. Mais je crois que mon adversaire était toujours un peu trop grand pour moi : il choppa mon poignée le tordit et le poignard vola un peu plus loin. Mon pieds tenta d'atteindre le katana posé à côté mais le pieds de Damon fut plus rapide et le poussa un peu plus loin.
Bien ! Je fais quoi moi maintenant ? Et bien je reste là, en espérant qu'il lâche vite mon poignée pour éviter de me le fêler... Si tu pouvais te grouiller Damon, ça serais sympa de ta part !

Après l'avoir poussé dans le dos, Kenshi se releva rapidement comme je m'en doutais mais cette fois par derrière. Une de ses jambes vint balayer les miennes, malheureusement pour elle cela ne me fis pas bouger le moins du monde. Cependant elle continua ses actes mais cette fois dans le dos et plus précisément entre les deux omoplates. Je suppose qu'elle m'attaque avec deux doigts mais je n'étais pas vraiment sur, tandis que son autre main avait attrapé mon épaule pour la tirer en arrière. Elle m'obligea donc à me cambrer un minimum en arrière mais je réussis à la déstabiliser avec une jambe et sa position de combat fut perturbée. Puis sans que je m'y attende elle me lâcha d'un coup, je sentis alors qu'elle avait décidé de changer de mode de combat, Kenshi attrapa une lame caché derrière son mollet d'une façon dont je me moquais. Elle tenta donc une attaque avec son arme de front malheureusement pour elle, j'étais toujours trop grand et de cette façon je lui attrapa le poignet et le tordit ainsi son poignard alla voleté quelques mètres plus loin. La jeune fille essaya alors d'attraper son katana avec son pied mais je fus plus rapide qu'elle et je le poussa à une distance de sécurité. Après mettre assurer qu'elle ne pouvait plus rien faire de desserrais mon étreinte sur son poignet et la libéra. Puis comme on me l'avait appris depuis le début, je la salua pour mettre fin au combat dans les règles. En me redressant je lui fis un clin d'oeil.

Tu te débouille bien je dois dire, mieux que ce que je croyais. Je suis sur que tu as déjà battu un certain nombre de personne, bravo pour ta technique aussi

Après m'être exprimer je me rassis près de mon sac, et j'en sorti une bouteille d'eau, j'en bus une simple gorgée juste pour rester hydrater, non pas que j'avais soif. Ensuite je lui proposa d'un geste la bouteille si elle voulait boire.

Enfin ! Il lâche mon poignée. C'est pas trop tôt ! Je m'éloigne un peu, me massant doucement mon os. Après avoir relâcher son étreinte, il alla s'asseoir en ayant salué pour mettre fin au combat. La déception m'envahit : moi qui avait battu tant de personne, je me retrouvais dans une situation de défaite que je ne connaissais pas.
Il me remonta pourtant le moral après un clin d’œil amical que je pris tout de suite bien. Son compliment me fit un peu chaud au cœur, je me débrouillais certes bien, mai j'allais aussi de l'avant même face à plus fort que moi.
Après avoir bu quelques gorgées d'eau dans sa bouteille, il me la tendit. Je l'attrapa, bu un peu puis je ne put résister à la tentation : j'en versa une bonne moitié sur la tête. Le froid m'envahit et me prodigua un bien parfait. Je fit de petits gestes de tête pour enlever les gouttes qui tombaient des mes yeux. Depuis le temps que je voulais faire ça, je n'aurais pas sur résister à ça.
J'allais rendre la bouteille à son propriétaire un peu abasourdri par mon geste. Sauf que je craqua, je me jeta sur lui et lui vida le reste du contenu sur la tête. Je m'écarta ensuite et éclata de rire. Je ressentis à ce moment alors un grand besoin de me lâcher. je tentais le tout pour le tout : il le prenait bien ou alors très mal.

- J'suis désolé, mais c'était trop tentant !

J'étais pliée en deux, que voulez-vous. Mais comment allait-il réagir ?

Tandis que je finissais de boire, je la vis se rapproche rà mon geste qui voulait lui prêter ma bouteille, une fois que je lui eu donner, elle but chose normal mais je fus un peu surpris par son autre geste qui fut de se verser de l'eau sur la tête. Je n'étais pas sur de bien comprendre son geste mais bon après tout elle fait ce qu'elle veux. Kenshi se secoua pour essayer de faire tomber les gouttes qui ruisselaient de ses cheveux. Puis elle allait me rendre la bouteille quand je vis tout d'un coté une lueur dans son regard qui ne valait rien de bon et effectivement j'avais eu raison de me méfier puisqu'elle me renversa le reste du contenu de la bouteille sur la tête. Je ferma les yeux pour éviter de m'en prendre dans les yeux puis une fois le flot finit je pus enfin la voir éclater de rire. Je ris à mon tour, plus modérément mais je ris aussi, chose forte rare chez moi. La dernière fois que j'avais ris remontait à un paquet d'années je pense. Je me releva à mon tour.

Oh toi fais attention maintenant

Je lui fis un sourire amusé puis je défis mes cheveux histoire de les égoutter un peu. En les essorants on put voir un bon litre d'eau tomber à terre, comme quoi il en restait quand même pas mal dans la bouteille. Après avoir fait cela je les lassa à l'air libre ainsi, puis je m'élança sur Kenshi , je la pris par la taille et souleva, avec plus de délicatesse que lors du combat puis je la mis sur mon épaule comme à sac à patate et me mis à tourner en rond sur moi-même, histoire de lui donner le "tournis". Enfin je ralentis toujours en la portant je m'avançais vers nos sac et la déposais enfin au sol. Je me rassis amusé de la situation. Peu de gens arriver à me faire rire, et je pense qu'on pouvait dire qu'elle était de cette élite.

Je n'eus pas le temps de comprendre les paroles que j'ai à peine entendu. Attention avait-il dit ? Je le compris un peu après.
Il défit ses longs cheveux noirs puis les essora : je lui en avais verser un bon litre sur la t^te car un flot d'eau dégoulinait le long de ses mèches. Oh ! Ça l'aura rafraîchit.
Je crois que j'aurais dû faire attention aux conséquences de mes actes car il s'élança vers moi, m'attrapa à la taille et me posa sur son épaule. J'étais un vulgaire sac à patate à présent. Il se mit à tourner, tourner, tourner sans cesse. Je rigolais comme jamais je n'avais rigoler. Ma tête tournait mais il ralentit et me reposa vers nos sac. Lui aussi se mit terre et paraissait amuser.
Je tombais à la renverse, allonger sur le dos, à voir pleins de nuages tourner au-dessus de moi. en y repensant, Damon avait beaucoup changé de caractère depuis notre violent impact. Froid, silencieux, un peu ennuyer du reste du monde, il était passé du côté des rires et des bêtises. Oui ! Je prends ça comme une bêtise de me faire tourner la tête en sac à patates.
Je pensais à tout cela lorsque je sentis quelques gouttes sur mon visage. J'ouvris les yeux et en sentit de plus en plus. Je me releva et en conclu qu'il se mettait à pleuvoir. Je crois que les nuages qui tournaient étaient un peu trop nombreux. Galère ! Je me leva rapidement et Damon en fit autant.
J'allais en vitesse ranger mon sac d'armes à sa place, chopper mon katana et Damon son sac. Nous étions déjà un peu mouillé par cette bataille imprévue, mais si la pluie s'y mettait.

- Un nouveau défis : celui qui se mouille le moins pour rentrer au pensionnat !

Je crois qu'il n'eut pas vraiment le temps de comprendre. Il me vit déguerpir comme un lièvre et il me suivit, enfin, je crois. On courrait comme deux timbrés, les cheveux aux vent et tout trempés. La vue du pensionnat me donna encore un peu de vitesse. Les joies de la nature, moi j'vous dis, c'est pire que la défaite au combat.

Tandis que je me rattachais les cheveux je sentis quelques gouttes d'eau tombé sur mes mains mais aussi sur mon visage, bon d'accord nous étions déjà tout mouillé mais là ce n'était pas de l'eau de la bouteille mais bien des nuages noires qui commençait à arriver. Je me levais donc avec rapidité et attrapa mon sac, je pus comprendre que Kenshi et moi étions sur la même longueur d'ondes sur ce qui était de partir vite pour se mettre à libre. J'entendis la jeune fille m'annoncer le nouveau défi, qui consistait à être celui qui serai le moins mouillé en arrivant au pensionna. J'eus à peine le temps d'analyser cette phrase que je la vis partir en courant, alors je n'eus d'autre choix que de faire pareil. Je me mis donc à courir tout comme elle vers le pensionna histoire d'arriver pas trop tremper. Je faisais de grandes enjambés avec rapidité je rattrapais donc vite le retard que j'avais sur Kenshi.
Nous arrivions enfin au bord du perron qui entamait le bâtiment du pensionna, nous pouvions donc nous abriter dessous et reprendre une respiration normale. Tout le monde était rentrer dans les bâtiments, nous étions donc seuls dehors, on aurait vraiment dit deux idiots mais bon pour une fois on peut changer, car de toute façon nous reprendrons bien vite nos habitudes.

Et bien quelle course

Je m'essorais une deuxième fois les cheveux sans les détacher par contre, il y avait quand même beaucoup moins d'eau que lorsqu'elle m'avais mouillé ou plutôt trempé quelques minutes auparavant. Mon sac de cours à la base, ne m'avais servi à rien comme je l'avais prévue, bon d'accord pas de la même façon mais quand même.

Reprendre son souffle c'est bien, mais c'est encore mieux à l'abri. Le perron du bâtiment était parfait pour ça. La pluie ne cessait de tomber dehors. Tous les élèves étaient rentrés à temps. Évidement, il ne restait que nous, comme par hasard. Quelle idée d'aller dans le fin fond du parc aussi. Je ne peux m'en vouloir qu'à moi même. Mais une belle course nous avait vite amenée ici, comme l'avait dit Damon. Il m'avait largement rattrapé lors du départ sur lequel j'avais pris de l'avance.
Il essora encore une fois ses cheveux. De vraies éponges, j'y crois pas. Il faut pourtant ce quitter là. L'après-midi a été très plaisant en la compagnie de cette personne jusqu'à maintenant inconnue. En espérant que ça recommence.

-Bien, je crois que nos chemins se séparent là. Ravie d'avoir combattu et rigolé avec toi Damon.

Je passa une main dans mes cheveux, l'air un peu gênée de dire au revoir. Essayant d'ajouter un petit sourire pour montrer mon contentement.

Je finissais donc de m'essorer les cheveux avant de reprendre mon sac et de le remettre de la même manière quand partant du pensionnat enfin plutôt de ma chambre. Je pouvais dire que finalement ma journée avait été mouvementé, mais au moins je ne m'étais pas vraiment ennuyer. J'allais devoir y aller maintenant, c'est pas que je ne l'aimais pas mais voilà j'avais certaine chose à faire et donc c'était surement le moment de ce quitter. Mais à mon avis nous nous retrouverons surement histoire d'un autre petit combat. Kenshi me dit alors que nos chemins se séparaient là et qu'elle était ravie d'avoir combattu et d'avoir aussi ris avec moi. Alors j'esquissais un sourire en voyant son air gêné, je mis ensuite ma main sur sa tête avec amitié.

C'était avec plaisir Shōken. En espérant te revoir peut être en classe un jour qui sait ou à l'extérieur une nouvelle fois

Je remis correctement ma veste, fermant quelques boutons, mon sac jucher sur mon épaule et je commençais donc à tourner les talons et à rejoindre le bâtiment dans lequel j'étais.

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Quelle journée !! (PV Kenshi)

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