Enfermé.. [LIBRE]

Invité

♥ ..Le vent m'a conduit jusqu'ici, quel spectacle magnifique, mais..je n'arrive pas à sortir.. ♥

Aujourd'hui Aoi venait d'arriver dans la pension. Elle était si belle est si grande qu'il s'en était perdu ! Dehors il faisait beau, le soleil brillait, la chaleur l'étouffait. Été indien me direz-vous, et vous avez raison. Les oiseaux chantonnaient, les écureuils voltigeaient de branches en branches et un silence apaisant régnait - à part le chant des oiseaux - guidant Aoi vers un étrange bâtiment au toit vouté. Valises à la main il se rapprocha un peu plus de cet endroit à moitié camouflé par les arbres. Poussant la grande porte il entra dans la pénombre intrigué. Lorsque la porte se referma dans un claquement derrière lui il sursauta et se précipita vers elle, malheureusement, il ne pouvait pas l'ouvrit, la poignet était cassée. Soupirant, il se retourna pour admirer un peu mieux les lieux. Un planétarium. Séduit par la beauté incontestée de ce lieu semblant interdit, ses paupières s'ouvrirent complètement, à leurs maximum. Battant des cils comme pour vérifier la réalité de cet endroit, il laissa tomber ses valises. Jamais il n'avait vu une telle merveille. Qui aurait pu croire qu'il y avait un lieu comme celui-ci dans le pensionnat ? Aoi était subjugué ! Il ne pouvait pas nier son admiration. Repérant un siège juste là, il s'y posa, observant toujours ce ciel étoilé s'offrant à ses yeux pour la première fois. Le fait qu'il était coincé ne l'inquiétait plus, au contraire il en était reconnaissant. Mais il faudra bien qu'il sorte un jour ou l'autre. Et il espérait que ce moment serait long à venir ! Oui, Aoi ne regardait jamais le ciel, il savait bien qu'avec la pollution des homme, il ne verrait aucune étoile. Aucune constellation digne de ce nom.. Il avait plusieurs fois, alors qu'il n'était qu'un enfant, observé le ciel excité à l'idée de voir les étoiles, ou encore une pluie de météorites; mais jamais il n'avait pu percevoir ce qu'il cherchait à travers le nuage de pollution. Pourtant, la technologie était à son apogée ! Alors pourquoi les hommes continuaient-ils à polluer l'air ? Ils pourraient utiliser des moyen biologique quand même ! Mais non, l'homme est stupide, il ne fait que détruire en créant l'inutile.

Observant toujours ce doux paysage il ne remarqua pas la présence qui s'avançait un peu plus vers lui. Mais qui cela pouvait-il être ? Quelqu'un comme lui s'étant perdu, un fou des étoiles ou encore un simple responsable ? Peut importe ! Le fait est qu'il y avait quelqu'un avec lui dans ce planétarium ! Et Aoi, ne l'avait toujours pas remarqué ! Ce qui était assez étonnant, lui qui est habituellement toujours sur ces gardes, bon pas toujours c'est vrai..

Invité

[me suis permise de répondre .w. j'avais envie de rp. =3]

Aki A. Fuyuko... Mannequin depuis son enfance. Elle est née dans une famille des plus heureuses qui puissent encore exister. Une famille soudée et qui ne s'est pas éloignée suite à la montée déconcertante de la technologie. Elle a vécu avec son père, sa mère et ses deux frères... Bien qu'elle admire tout ceux de sa famille, elle est devenu perplexe et en particulier avec ses aînés. Découvrir un secret, c'est quelque chose de passionnant on désir toujours trouver le secret d'une personne. Sauf que quand se secret est lourd à porter et difficile à imaginer, le mieux est de le laisser comme on la trouver : secret. Elle avait par accident et par coïncidence trouver celui de ses frères. Ceux-ci avait une relation indigne de membres d'une même famille. Avoir des relations et sortirent avec son frère est impensable.. Elle aurait accepté si ses frères lui avaient dit qu'ils étaient gay, mais deux jumeaux c'est simplement impensable ! Elle même joue entre les deux sexes, femmes ou hommes qu'elle est l'importance, c'était son état esprit. Hors ce n'est la même chose quand il s'agit de ses deux aînés... C'est dur et douloureux à accepté ! Elle leurs avait, après un long de réflexion, de gardé leur secret et de ne rien révélé à ses parents. Bien qu'elle est tenue un an cela était devenu trop pour elle. Regarder ses parents dans les yeux, être comme avant avec ses frères, elle n'y parvenait plus. Un peu plus chaque jours, ça devenait un supplice. Un véritable enfers, si bien qu'elle ne rentrait plus aussi souvent. C'est à ce moment-là qu'elle entendu parler de la bouche d'autres mannequins d'un pensionnat fort intéressant. Une pension qui était a son apogée, une pension qui reconnaissait encore les talents artistiques et non technologique. Ne supportant plus la vie chez elle, elle réussit à convaincre son manager et sa famille à la laissée partir là-bas. Elle était un véritable prodige en poésie. Poète dans l'air, elle maîtrisait les mots à la perfection. Les vers, les rimes... Tout ça c'était son domaine.

Aujourd'hui c'était son arrivée. Elle ne portait pas de valise ? Normal, ceux-ci n'était pas encore là. Arrivée à la cour : 11h00. Sortie de la voiture, les regards se posèrent sur elle, normal non ? Elle est belle. Bien qu'elle ne soit pas prétentieuse elle le sait pertinemment. Habillée simplement, couleur principal le marron comme à son habitude. Une jupe courte, un chemisier blanc aux bordures de la couleur de la jupe, des bottines et des bijoux. Les cheveux détachés, ses boucles cascadant le long de son dos avec une petite feuille couleur rougeâtre sur le côté, feuille qui fessait à l'Automne, c'était simple et charmant ! Du moins ça lui allait à la perfection. Elle attendait là, quelque chose ? Quelqu'un ? Non on ne sait vraiment. Ceux qui étaient autour hésitaient.. L'approcher ? Oui ? Non ? Un moment de silence troublé par une douce mélodie. Un geste vers le sac qu'elle portait, elle en sortit son téléphone. Portable dernier modèle en vogue, ayant une coque qui allait avec son style. Un appel, elle appuie et décroche.

<< - Allô ? [...] - Oui je suis bien arrivée. [...] - Comment ça une heure ? [...] - Pas le choix ? [...] - Compris, j'attendrais. >>

Pas de chance, la voiture qui contenait les vêtements de notre Aki n'est pas prête d'arrivée. Pathétique chauffard qui n'est pas fichu de faire trajet sans encombres. Tant pis, elle allait en profiter pour visiter les locaux. Après tout elle n'était pas pressée, les cours elle ne les commencerait plus tard dans la semaine. Ayant un plan de l'endroit dans son sac elle le sortie, elle trouva alors intéressant un endroit où l'inspiration pourrait lui venir facilement : Le planétarium. Elle s'y rendit et une fois là-bas s'installa sur un fauteuil. L'inspiration monta tout de suite et des vers lui montèrent en tête ! Si bien qu'elle ne s'arrêtait pas et ne voyait pas le temps passer.

Après un certain moment, dont elle ignorait la durée, elle entendit quelqu'un entré dans le bâtiment. Jusqu'à maintenant elle était seule. Elle ne put distinguer la personne rentrant et n'y fit pas vraiment attention... Puis elle entendit un 'clac', la porte qui avait l'air cassée quand Aki était arrivée s'était fermé... Non ? Si ? Comment faire ? Elle ne s'ouvrait plus ? Elle ne savait pas, car la personne ne chercha pas à sortir. Bof, elle ne fessait plus attention.. Puis après un certain nombre de lassante minutes, elle se leva et se dirigea vers la personne qui avait fait irruption. Se rapprochant elle commençait à l’apercevoir un peu plus, bien qu'il fessait assez sombre. Il était près de la porte, juste devant... Alors elle passa sa main autour de lui, mais celle-ci ne fessait que se diriger vers la poignet, elle l’enfonça et constata avec un air embêter qu'ils étaient bel et bien enfermés.

<< - C'est pas malin... On va attendre un bout de temps avant que quelqu'un daigne se pointer ici... >>

Elle recula passant la main dans ses cheveux, elle était réellement embêter... Le pire dans tout ça, c'est que le réseau n'était pas disponible dans le planétarium ! Comment faire pour se faire repéré ? Qu'elle galère... Elle s'adressa alors au garçon -elle avait su qu'il s'agissait dans garçon quand elle était près de lui- avec un sourire. Ce n'était pas si mal d'être enfermé ici, ça aurait pu être pire.. Genre dans un placard ou une salle poussiéreuse.

<< - Enchantée, je suis Aki Fuyuko... Nouvelle pensionnaire ici. Tu es ? >>

Invité

<< - C'est pas malin... On va attendre un bout de temps avant que quelqu'un daigne se pointer ici... >>

Un sursaut, Aoi fit un bond de dix centimètre en arrière. Lui qui était figé sur le ciel étoilé du planétarium venait d'être surprit par une silhouette féminine. Soupirant de soulagement il se redressa et fixa l'ombre indifféremment. Elle semblait fine, assez grande, on pouvait distinguer les vagues de ses cheveux retombant sur ses épaules. Il ne dit rien, à quoi ca servirait de répondre un "oui" ou un "zut" ? Autant laisser le silence prendre parole.

<< - Enchantée, je suis Aki Fuyuko... Nouvelle pensionnaire ici. Tu es ? >>

Une nouvelle ? Elle aussi ? Quel hasard de trouver deux nouveaux venus dans un même endroit. Etait-ce un lieu commun à tout les nouveaux venus ? Ou plutôt, est-ce que tous les nouveaux se perdaient ici ? Ca serait ironique ! Froidement il lui répondit :

" Je suis Aoi Kaze, seize ans, bientôt dix-sept, sexe masculin, homosexuel, et je ne te dévoilerais pas mes talents. Je suis également nouveau dans ce pensionnat, malheureusement par mégarde, je me suis perdu et me retrouve ici "

Voila qui était clair, elle savait déjà pas mal de choses sur lui, l'essentiel. S'installant confortablement dans un siège juste là, autrement dit à moitié avachit. Il soupira en fixant le plafond étoilé de leur prison. Bah, ils avaient de la chance d'être enfermés ici et non dans le sous sol ou encore dans une pièces sombre et étroite, genre, un placard à balais rempli d'araignées. Il tapota le siège à coté du siens comme pour l'inviter à s'assoir.

" Dis moi Fuyuko-san, qu'est ce qui t'amène ici ? Dans ce pensionnat je veux dire. Aurais-tu par hasard, un don digne d'être exploiter ? Je te demande ca car je ne trouve pas mes dons dignes d'être révélés au monde entier. Je ne sais même pas pourquoi j'ai accepté d'aller dans ce pensionnat, enfin si mais bon.. Et donc, j'aimerais connaitre tes sentiments à ce sujet"

Il semblait peut être trop froid et trop directe. Mais c'était dans ses gènes. Au fond il n'était pas si glacé ! Mais il fallait d'abord manger le caramel pour atteindre la pomme ! Vous l'aurez comprit, Aoi est telle la pomme d'amour ! Drôle de comparaison me direz-vous !

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