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 |  Sujet: Une rentrée hivernale au aurore... |PV: Chloé S. Haruno|  Sam 26 Nov - 9:30 | |
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- Arrêt Pensionnat Prodige.
(`'•.¸Cette annonce tornitruante, avait réveillé brutalement Erebe d'un sommeil lourd, si durement gagné dans ce bus inconfortable. Elle se levait en grimaçant de douleur et attrapait rapidement son sac en toile. La porte du bus s'ouvrit brutalement, laissant un vent glacé s'engouffrer dans l'habitat. Cette bourrasque lui avait remit les idées en place. Lorsque le chauffeur sorti, elle se pressait de lui emboiter le pas. Quand, enfin elle posa le pied sur le bitume, la jeune femme regretta amèrement de s'être habillée aussi légèrement. En cet instant précis elle aurait tout donné pour avoir un manteau bien chaud à la place de sa veste en cuir noir. Le chauffeur de bus qui avait quitté son siège, venait de sortir ses deux lourdes et imposantes valises marrons et une boite en plastique gris anthracite assez légère, qui refermait son bien le plus précieux. Il s'agissait d'une machine à coudre offerte par sa grand-mère pour ses seize ans. L'homme posa son fardeau à terre et me tendit la main ouverte.`'•.¸)
- Merci et voici pour vous.
(`'•.¸Pour remercier ce brave homme, Erebe lui fit son plus beau sourire et lui donna comme pourboire, un billet bleu, que le chauffeur ne refusa pas. Aussitôt, le bus avait repris sa course effrénée, laissant la jeune femme bien chargée devant la grande bâtisse qui allait être sa nouvelle maison pour les années à venir.`'•.¸)
(`'•.¸Se félicitant d'avoir réussi à supporter, sans rechigner, ce long voyage, à être cassée en deux par un bus plus que vétuste. Elle s'offrit une cigarette, qui, vu le règlement de l'établissement, risquerait d'être bien la dernière avant très longtemps. La première bouffée ne lui procura aucun plaisir, à cause du froid glacial elle dut attendre trois ou quatre bouffées pour enfin ressentir une réelle satisfaction. Malgré l'air glacé, elle fit durer cette cigarette aussi longtemps qu'elle le put, quand elle aspira la dernière bouffée de tabac, la vie du mégot pris fin sous sa botte droite. L'esprit grisé par la nicotine, elle prit non sans mal son paquetage et se dirigeait vers les grilles imposantes du pensionnat. Le silence qui régnait dans ce lieu, se retrouvait dérangé par le bruit des gravillons qui étaient projetés ici et là au fil de ses pas. Arrivée enfin au niveau du portail, qui malheureusement était fermé. Ni une ni deux elle tira sur le carillon, située sur la colonne de droite. Pas de réponse. Elle tira de nouveau, une fois, deux fois, trois fois, toujours pas de réponse. Perplexe, elle releva machinalement sa manche et jeta un coup d'oeil sur sa montre, qui indiquait cinq heures moins quinze. Elle qui n'avait pas l'habitude d'être debout à une telle heure, ressenti le besoin de s'asseoir et de dormir. Erebe posa à terre ses valises, en cala une près du mur et s'assit dessus. Le froid obligeant, elle se recroquevilla sur elle-même laissant Morphée s'emparer d'elle...`'•.¸)
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