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 |  Sujet: Les joies de l'administration...(Pv Akira)  Sam 10 Sep - 17:37 | |
| S'il y avait bien un endroit que je haïssais dans ce pensionnat, c'était bien son hall. Pourquoi, me demandez-vous ? Pourquoi ?! Mais n'y a-t-il pas de place plus stressante que celle-ci ? Le hall d'entrée...Point de toutes les rencontres, des départs, des arrivées...et des problèmes. Si j'ai des problèmes ? Pas exactement.
Disons plutôt que je connais la joie de voir ma chambre, que j'avais prévu en solo, se scinder en deux. Non pas que la demoiselle qui s'y invitait me déplaisait plus qu'une autre, mais j'avais déjà agencé cette chambre comme MA pièce, la seule dans laquelle je pouvais jouir d'un brin d'intimité, de solitude parfois si agréable...
J'étais donc allée leur demander des explications et la seule réponse que j'ai obtenu d'eux fut : "A moins d'une dérogation quelconque ou d'une réclamation faite dès le début de votre année scolaire, la chambre dans laquelle vous vous trouvez peut potentiellement être occupée par une autre personne que vous.".
Et moi, pauvre étourdie que je suis, j'ai complètement oublié de renouveler cette demande au début de ma nouvelle année scolaire. Tss...Administration de mes deux. Je les déteste ! Pour sûr, je ne travaillerai jamais dans cette branche. Autant rester enfermée dans un bureau exigu toute la journée, un téléphone à proximité pour écouter les élucubrations d'incapables à peine fichus de brancher la prise de leur ordinateur !"Résigne-toi, Akemi...Ta douce tranquillité est à présent perdue jusqu'à la fin de tes jours ici..."Un soupir s'échappa de mes lèvres à cette constatation. Bon. Autant aller chercher un coin calme et se détendre un peu...
Je m'apprêtais à le faire lorsqu'une personne m'interpella subitement.(h-j : Désolée, pas très inspirée. J'suis un peu comme ça, en fait  ^^') |
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| | Sujet: Re: Les joies de l'administration...(Pv Akira) Dim 11 Sep - 9:11 | |
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~ Grand Hall ~ 11h28 ~
«Le Pensionnat Prodiges..»
♫~ Cela faisait déjà quelques temps que le Jet X-Vector 348 entamait lentement sa descente en direction de ce qui ressemblait à une enceinte d'un établissement plutôt vieillot en apparence mais qui semblait quand même incongru au milieu de se paysage luxuriant de campagne éclairée par un doux zénith printanier. Il était vraiment improbable qu'il puisse encore y exister un aussi beau paysage naturel en périphérie de ces immenses villes avec leur pollution et leurs bruits. Et pourtant, à travers l'épaisseur vitrée de la gigantesques baie vitrée qui se trouvait à mes côtés, elle était là, la nature et ses merveilles dont je pouvais d'ores et déjà deviner l'air pur et le calme qui devait y régner, en total contraste d'opposition avec la ville dont je venais. Le voyage avait duré à peine une heure et n'allait pas tarder à s'achever lorsque le pilote aura atterri dans la parcelle prévue à cet effet non loin de là. Déjà, je me sentais comme libéré de l'habituel fardeau qui me faisait souffrir dans la demeure familiale qui m’oppressait à chaque seconde passée en ces sombres lieux. Un mince sentiment de bonheur parcourait mon corps à l'idée que je pourrais enfin mettre de la distance entre ces gens et moi. A vrai dire, c'était un véritable soulagement puisque j'en avais assez de toutes leurs remontrances répétitives et de leur attitude inhumaine. A cet instant, il n'y avait pas le moindre atome de regret au sein de mon corps à tel point que je souhaitais ne jamais avoir à revenir de là où je venais. Afin de chasser ces pensées nuageuses, je me replongeai dans la contemplation de ce si beau paysage auquel la notion de "problèmes" semblait totalement étrangère..
♫~ Une faible secousse ébranla l'appareil sophistiqué et me tira brutalement de mes rêveries habituelles. Le jet avait touché le sol et s'était arrêté tandis que le paysage s'était arrêté de défiler : nous étions arrivés. Tandis que je guettais l'ouverture de la porte avec une impatience non dissimulée, le pilote me glissa quelques mots. C'était un homme plutôt grand qui portait l'habituelle tenue futuriste des pilotes privés et qui devait avoir la trentaine à en juger par son visage mal rasé et ses traits pas encore parsemés de rides. Sa voie monocorde me donner les instructions concernant ma descente ainsi que ce que je devais faire une fois dehors : il n'avait pas l'autorisation de m'accompagner dans l'enceinte de l'établissement. Je ne connaissais pas le nom de cet homme et je m'en fichait pas mal, il n'avait pas été particulièrement amical lors du vol, suivant seulement les ordres pour lesquels il avait été payé. Après avoir descendu mes maigres affaires, il s'était déjà empressé de repartir, comme si l'air pur de la nature lui était particulièrement désagréable et nauséabonde. Sans le moindre regard dans sa direction, je pris mon sac et empruntai le sentier menant au pensionnat qui se situait à quelques dizaines de mètres. Je me dirigeais ainsi vers l'établissement privé avec ma démarche habituelle : d'un pas lent et monotone tandis que je jettais des regards un peu partout en quête des mille et unes merveilles de l'immense paradis naturel dans lequel je me trouvais tandis que les douces odeurs printanières titillaient mon fin odorat et me donnais un aperçu de ce qu'était les senteurs florales, une première pour moi.
♫~ Après une courte marche marquée par les trop nombreuses choses à voir, j’atteignis enfin le Pensionnat Prodiges qui allait être mon nouvel établissement scolaire et où je m’apprêtais à passer une année scolaire. Les quelques formalités d'entrée passées, je pu enfin avoir le privilège d'entrer dans l'enceinte secrète aux yeux du monde de l'une des plus spéciales mais surtout des meilleurs écoles du monde dont la réputation n'était plus à prouvée. C'est seulement après avoir passé le grand portail de fer que je me rendis compte à quel point cet endroit pouvait être exceptionnel. Le bâtiment était construit dans un style architectural assez ancestral datant si je ne m'abuse du début du 21ème siècle et dont je ne pensais pas avoir l'occasion dans me vie d'en voir les formes. Le pensionnat était assez coloré et c'était un plaisir de le contempler, chose que j'aurais pu faire pendant des heures si je n'avais pas été pressé de visiter les lieux sans oublier que je devais d'abord déposé mon petit sac contenant mes quelques affaires. C'est donc à contre cœur que je me dirigeai vers l'immense porte d'entrée, espérant ne pas rencontrer des personnes : je n'étais pas à l'aise en présence de personnes de mon age.. Néanmoins, je ne pouvais rester derrière la porte. C'est donc ainsi que je poussai la porte et entrai d'un pas vif mais hésitant. Le hall était encore plus somptueux que ce à quoi je m'attendais et je ne pus m'empêcher de tout observer, ce décor sobre ancien et luxueux qui éveillait ma curiosité tandis que je progressais toujours dans la grande pièce. Soudain, je sentis la présence d'une personne un peu plus loin et je sortis brusquement de mon observation minutieuse du décor : ce que je redoutais le plus était arrivé...
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