Le soleil c'était couché depuis longtemps maintenant... et c'était désormais la Lune, astre d'argent, qui trônait dans les ciel accompagnée de son cortège d'étoiles. Comme un manteau étincelant elles illuminaient le ciel, tel un millier de lucioles clignotantes. La Lune était pleine mais éclairait faiblement le monde de sa lueur blafarde. De temps a autres un nuage venait a passer devant elle, la masquant tel une traîne vaporeuse, ne dévoilant qu'a peine sa forme sphérique. Et quand elle réapparaissait, elle n'avait pas changée. C'était un perpétuel tour de magie de disparition constante et de réapparition qui se jouait sous les yeux amusé d'une silhouette a demi dissimulée dans l'ombre. Là, juché sur le bord du toit e la pension, accroupit tel une gargouille, il était là immobile et silencieux, comme fait de marbre et de pierre. Ikki... non.. pas ce soir. Ce soir il était l'Arlequin. Un voleur, oui mais pas seulement. Avant tout un gentleman et un fier acrobate. Mais décrivons un peu le personnage. Des cheveux bleu vert d'une longueur non négligeable puisqu'ils lui arrivaient un peu plus bas que ses épaules. Ses épaules qui étaient d'ailleurs recouverte par une cape noire, assez longue qui descendait jusqu'a ses chevilles. Une chemise blanche, une pantalon noir serré et des bottes montant jusqu'a ses genoux. Un éclat de Lune fit briller son visage, sa joue plus précisément, car c'ets a cet endroit, juste en dessous de son oeil gauche que se trouvaient trois petites pierres scintillantes. Autour de son cou se trouve un ruban noir assez serré. Et ses yeux.. pour le peu qu'on arrive a en voir, sont d'un rouge brillant. Oui, le personnage est étonnant et certes pas naturel. Mais qui l'est ici, dans ce pensionna? Personne.

Au loin une chouette pousse son cri qui se perd dans les méandres de la nuit, pour disparaitre dans un écho agonisant. Arlequin soupire doucement et se redresse d'un bond, marchant gaiement et sautillant presque sur le rebord du toit, frôlant le vide avec plaisir, se jouant de la mort qui l'attends en contre bas. Il s'en moque, il ne tombera pas, il le sait. Il regarde le vide avec un sourire narquois aux lèvres avec de faire une roue en avant avec une aisance et une souplesse inhumaine. Une fois le jeu d'entrainement finit, Arlequin de pencha un peu dans le vide, accroupit sur le rebord. Il avait une mission a faire, un vol évidemment. Mais il était sage de calculer tout les risques avant de se lancer. Il compta les étages, puis les fenêtres pour savoir où se trouvait le lieu de son larcin. Il repéra la fenêtre et sourit doucement, il n'y avait plus qu'a... *Grrrrrrriiiiiiik* ... Arlequin se fige. La porte... ce bruit ca venait de la porte métallique qui menait au toit. Quelqu'un venait d'apparaitre sur le toit, il le voyait. Arlequin ne devinait pour le moment qu'une vague silhouette mais une chose était sur, il ne pourrait pas effectuer son larcin cette nuit... Il sourit en coin et se redressa, se rendant visible aux yeux de la personne qui venait d'entrer sur son terrain de jeu. Un coup de vent fit voltiger sa cape. Comme entrée théâtrale on ne fait pas mieux!

"Bienvenue..."

Fit-il d'une voix enjoleuse, comme un murmure... comme une ombre.