Cela faisait maintenant un quart d’heure que le fond de la bibliothèque était empli de grognements et de soupirs incessants. Ce concert fort désagréable était donné par un James très agacé, un atlas de la philosophie dans une main, un début de dissertation froissé dans l’autre.
Il n’y avait qu’une seule personne au monde pour agacer le jeune garçon de la sorte ; la source de ses problèmes était Ashley Robins, comme depuis tant d’années.
C’était d’ailleurs elle qu’il attendait depuis 15 minutes. Ashley lui avait donné rendez vous pour faire leur dissertation ensemble, ce qui voulait dire dans son langage que James allait aider la fille aux cheveux verts et probablement faire les ¾ de son travail. Le sujet de la dissertation était une question simple, se résumant à un seul mot :
Pourquoi, oui, pourquoi donc ? C’est la question qu’il aurait voulu poser à sa mère. Comment madame Hamilton avait réussi à se mettre dans la tête que son fils appréciait Ashley?
James avait prévu une séance d’auto contemplation devant son miroir puisqu’il avait quelques heures de libre, mais le ton d’Ashley lui avait fait comprendre que s’il refusait d’aider la Laitue, il risquerait de subir sa très prochaine vengeance. Et le jeune Hamilton préférait éviter de la provoquer en ce moment. Il essayait de s’intégrer dans sa nouvelle école et n’avait franchement pas envie de commencer une énième guerre contre elle, pas maintenant en tout cas.
Cependant, le roi aubergine était à fleur de peau depuis la rentrée, car la perspective d’être ENCORE dans la même classe qu’Ashley l’avait profondément dégoûté. Il sentait qu’il allait bientôt exploser et anticipait grandement l’arrivée de la jeune fille.

Je suis sûr qu’elle va arriver avec une réponse à la question tenant sur une ligne, genre « parce que » ou « pose pas de question » …

Cette pensée lui arracha un nouveau soupir. Les séances d’aide aux devoirs avec la laitue étaient très éprouvantes et James n’avait pas l’intention de supporter tous ses caprices aujourd’hui, malgré son désir de tranquillité.
Il posa son atlas de la philosophie et sorti un petit miroir de sa poche, puis commença à recoiffer ses cheveux blonds, histoire de se calmer en attendant miss cauchemar. Il fit un clin d’œil à son reflet et ses traits se détendirent un peu. Quelques minutes plus tard, ses yeux violets avaient enfin arrêté de lancer des éclairs ; James se sentait mieux après ce petit moment en tête à tête avec son miroir.

... Pile un quart d'heure. Voilà un quart d'heure que cet idiot de James attendait "sa grande et adorable" Ashley. On l'entendait grogner et soupirer dans presque toute la bibliothèque, de quoi faire rire, bien sur à petite voix, notre laitue. Quoi ? Ne croyez pas que la jeune fille est le genre de personne à arriver à temps lors d'un rendez-vous. Cette fois par contre, il fallait faire exception, non pas pour être polie et encore moins gentille avec son esclave d'aubergine, mais pour le voir s'énerver peu à peu à poireauter.

Comme souvent, notre adorable laitue avait "demandé gentiment" de l'aide à James, pour faire le devoir à rendre. Une dissertation ridicule et sans réel intérêt, c'est pourquoi l'aubergine était là, après tout, les études ce n'est pas son rayon à Ashley. Par-contre, programmation, jeux-vidéos, codes... C'est totalement différent, c'est même plus passionnant et plus important que la religion.
Le plus drôle était peut-être de voir James essayant de s'intégrer dans cette nouvelle école. La chance était avec lui en plus, Ashley ne fit rien qui ne puisse entacher sa réputation, jusqu'à aujourd'hui. Il avait un peu trop profité de ce moment de paix à son goût. Enfin, faire souffrir le roi A-mille-thon n'était pas son unique but, elle voulait aussi que sa seigneurie fasse ses devoirs, disons pendant la durée de sa scolarisation.

Bref, il était temps d'aller dire bonjour à monsieur. Se relevant de son coin, elle pencha la tête pour voir ce que son esclave faisait et si cela valait le coup de faire un sale tour. Celui-ci se faisait des clin-d’œils à son reflet. "Ridicule" était la seule pensée d'Ashley. Elle fit le tour, toujours caché dans entres les bibliothèque, afin de passer derrière James plus tard. Après sa séance d'admiration, Ashley, marchant jusqu'à être derrière lui et lui ébouriffa les cheveux, une coiffure de 3 heures, partit en une fraction de secondes ! Sachant pertinemment qu'il risquait de s'énerver pour si peu, elle prit un visage désolé et plaça sa main devant sa bouche, cachant tant bien que mal son sourire de satisfaction.

- Oups ! Pardon, ma main à agit toute seule.

Oui, son simple petit geste "amical" pourrait déclencher une tornade de rage chez notre James, mais heureusement que son esprit sera présent pour lui rappeler que la bibliothèque est un lieu sacré et que le silence doit être roi. En tout cas, ce n'était que le commencement de l'opération "Mettre en pétard Aubergine" .

- Tu sais, tu risque de casser le verre du miroir, mais tu dois être habitué, mon chez A-mille-thon.

En plein dans le mille ! Attaquer son charisme de façon détournée et remettre en supplément son surnom "A-mille-thon" valait pas mal de points. Mais ce n'était pas suffisant pour lui faire rager. Elle s'assit en face et lui montra une feuille, le brouillon de sa copie plus précisément.

- Voilà la réponse à la question ! Content ? J'ai mis 15 minutes si je ne me trompe pas. Mais je suis sûre que tu vas m'aider à complêter hein ?

La copie n'avait seulement que des points de suspension. Elle lui sourit, non plus un sourire désolé, mais celui qui montrait très bien qu'on est réellement fier de soi.

- Oups ! Pardon, ma main a agit toute seule.

James sursauta violemment quand il sentit une main décoiffer sa précieuse chevelure. A la vue d'Ashley, il ne put retenir sa colère.

-MAIS C'EST QUOI TON PROBLÈME? dit il en se levant brusquement de sa chaise.

Il regretta tout de suite d'avoir crié: il avait complètement oublié qu'il était à la bibliothèque. Tout geste théâtral ou cri du cœur était donc exclu... Il reprit à voix basse, les dents serrées, fusillant Ashley du regard:
-Tu penses vraiment que je vais croire que ta main m'a complètement décoiffé simplement parce qu'elle aurait.... "glissé" ?

Il se rassit, sortit un petit peigne dans sa poche et fixa d'un regard noir son miroir, se recoiffant.

- Tu sais, tu risques de casser le verre du miroir, mais tu dois être habitué, mon cher A-mille-thon.

-Hahaha, très drôle! *ironie* tu vas le faire longtemps le coup du miroir qui se casse? Sans parler de ton jeu de mot craignos... Je t'ai déjà expliqué que si un miroir se brise devant moi, c'est parce que son verre n'a pas pu résister à mon insoutenable beauté! (il a fait "craquer" le miroir, ahahaha....ha *kof*) Il envoya quelques mèches décoiffées en arrière d'un coup de tête prétentieux. Tu sais bien que les miroirs sont mes amis! D'ailleurs, mon miroir de poche fait partie de mon fan club.
Il parlait de ses miroirs comme d'êtres humains.
Ashley lui montra avec fierté une feuille ne contenant que 3 points de suspension.

- Voilà la réponse à la question ! Content ? J'ai mis 15 minutes si je ne me trompe pas. Mais je suis sure que tu vas m'aider à compléter hein ?

James l'ignora sur le moment. Il pensait toujours à son fan club. Il ferma le miroir à clapet et en montra le dos à Ashley. On pouvait voir un petit autocollant avec écrit "James Fan Club", entouré d'étoiles, et un dessin approximatif de la tête du jeune Hamilton dessus. Un sourire était venu éclairer le visage du vrai James:

-Tu en veux un ? C'est moi qui ai fait le dessin, dit il plein de fierté (James était persuadé d'être un grand artiste).

Sans attendre la réponse d'Ashley, qui se devait naturellement d'être oui (qui ne voudrait pas avoir un autocollant James Fan Club sur son cahier?), il commença à fouiller dans son sac pour en trouver un à donner à la laitue.

-Normalement, je les donne gratuitement, mais comme c'est toi, tu vas devoir payer. Je pense que deux balles suffiront!

Il sortit une planchette d'autocollants d'une poche de son sac et se tourna vers la jeune fille. Son sourire disparut de son visage quand ses yeux retombèrent sur la feuille d'Ashley. Son exaspération, atténuée par la pensée de son fan club, revint, encore plus violente que tout à l'heure. C'était pire que les dernières fois: elle n'avait même pas fait l'effort d'écrire DES MOTS! Il jeta violemment sa planchette d'autocollant sur la table, excédé.

-Tu es sérieuse, Ashley?! Tu aurais tout aussi bien pu venir sans rien, mais non, l'occasion était trop belle, tu n'as pas pu t'empêcher de te payer ma tête!

Il se retourna vers son atlas, les bras croisés, dégoûté. Et dire qu'il allait presque l'admettre dans son fan club! Mais là, c'en était trop. Il attendit qu'Ashley s'installe, pour pouvoir commencer à "l'aider"; Comme on dit, "plus vite commencé, plus vite fini".

C'est vrai que le coup du miroir, c'était un de ses grands classiques pour la provocation, mais c'était aussi l'entrée avant le plat de résistance. Eh oui, c'est tellement amusant de voir sa cible combattre et d'ensuite de démonter ses paroles. Pour les plus timides et sympathique qui se retiennent, c'est encore mieux de les embêter.

Bon, il est vrai que le jeu de mots n'était pas super, cependant, elle savait que ses ridicules petites choses suffisaient à le faire éclater d'habitude. Il faut croire que monsieur n'était plus aussi sensible à cette technique... tant pis ! Ahsley trouvera bien de nouvelle manière de l'appeler ! Les miroirs sont ses amis, on pourrait presque croire qu'il n'a pas de vrais amis, en chair et en os. Enfin notre laitue n'est pas mieux, c'est surtout à cause de son sale caractère qu'elle se retrouve presque toujours seule. Mais ne croyez pas que cela la gêne, au moins elle ne partage pas ses sucreries.

Lorsque James parlant de son fan-club, Ashley ne réagit pas. Ses miroirs et ses peignes dans le fan-club, cela pourrait vous faire dire " Il n'est pas bien dans sa tête" mais à la seule différence, c'est qu'elle le connaissait depuis l'enfance, alors ce n'est pas cela qui allait la surprendre. Le pauvre, alors il n'avait vraiment pas de camarades depuis le temps ? Son seul réconfort est son reflet dans la glace ? D'ailleurs, cette abruti avec ignorer la jeune fille, un acte presque impardonnable ! C'est vrai ! Elle avait fais l'effort de réfléchir sur sa copie et lui ose lui mettre un vent ? Surtout si c'était pour lui montrer son ridicule autocollant "James Fan Club" avec des étoiles et un dessin non identifiable.

-Tu en veux un ? C'est moi qui ai fait le dessin

" Tu sais où tu peux te le mettre ?" lui avait traversé l'esprit. Qui voudrait avoir un ridicule autocollant sans valeur ? Mais, préférant ne rien dire, elle le laissa.

-Normalement, je les donne gratuitement, mais comme c'est toi, tu vas devoir payer. Je pense que deux balles suffiront! 

- On dirait un gosse qui demande s'il peut jouer avec les autres. Tu crois vraiment que ton bout de papier m'intéresse ? De plus, je suis sûre que ton "Fan-club" a pour membres ta collection de miroirs et de peignes seulement, en clair ta famille quoi. Oh, j'ai une idée, pourquoi ne pas proposer aux élèves ? N'oublie pas tes amis, ils seront ravies !

Elle prit un visage innocent quand elle lui répondit. Comme si elle ne pensait pas mal ce qui était totalement faux. De toute façon, elle savait très bien qu'il n'y croirait pas une seconde. L'aubergine n'était pas stupide et quand il se retourna pour vers elle, le spectacle en valait la peine.

-Tu es sérieuse, Ashley?! Tu aurais tout aussi bien pu venir sans rien, mais non, l'occasion était trop belle, tu n'as pas pu t'empêcher de te payer ma tête! 

- Tiens-tu vraiment à obtenir une réponse ?

Suite à cette phrase, le dégout était visible, il était bras croisés, relisant son atlas. On aurait dit un enfant boudant. Et comme toute personne normale, on aurait fait la paix et aurait demandé le pardon, sauf qu'Ashley ne ressentait rien mis à part l'amusement, et elle continuera ainsi dans cette voie. Se leva pour s'installer à côté de James, elle regarda l'autocollant, lui donnant une idée.

- Bon j'ai compris. J'ai mal agi et je m'en excuse, la preuve, j'accepte de payer ton magnifique et splendide "James Fan-Club"

Saisissant un cahier dans le sac d'Aubergine, elle déchira deux pages pour en faire des boulettes de papier. Elle fit mine de viser et les lança " par un pur hasard" sur la tête du propriétaire, puis, tapant dans le dos de James, elle colla son cadeau.

- Content ? Ton haut est maintenant un de tes fan. Tu le portes souvent ce haut non ? Tu risques de rendre malheureux tes amis les miroirs et de faire des jalouses chez tes petites-amies les peignes.

James, dans un geste de colère, se leva brusquement,lui arracha des mains son cahier et la frappa sur le bras avec .

-Fais comme chez toi surtout, déchire mon cahier comme bon te semble!

Quand il parlait de "2 balles", il parlait d'argent, pas de boules de papier!
Il poussa un gros soupir. Ses nerfs n'étaient pas faits pour supporter une telle peste! Hamilton avait beau avoir des crises de colères, il avait appris avec le temps que non seulement son exaspération était inutile, mais que c'était en plus ce que cherchait Ashley la plupart du temps.Malheureusement, c'était plus fort que lui, il manifestait sa colère avant d'avoir le temps de se contrôler. Il se rassit en essayant d'enlever l'autocollant "James Fan Club" de son haut et le remettre sur sa planchette, ce qui ne marchait pas très bien, car il était trop occupé à descendre la Laitue du regard.

-Tu sais bien que pour l'instant, je n'ai pas d'amis, je ne connais encore personne (mis à part toi, malheureusement...) et puis, je dois intimider les autres étudiants avec mon charisme, alors forcément!
James secouât la tête d'un air désolé en regardant Ashley, du genre d'air qu'on aborde quand on est obligé d'expliquer la plus grande des évidences.
-Puis pour ce qui est de mon haut, tous mes objets sont par définition dans mon fan club, mais je ne vais quand même pas coller un autocollant sur chacun d'eux! Ça coûte cher des autocollants fais maisons tu sais? D'ailleurs, tu as intérêt à me rembourser celui ci... Et les deux pages de mon cahier!

Seulement les miroirs et les peignes préfères de James avaient le privilège de se faire coller un autocollant dessus.

"De toute façon, elle est juste jalouse! C'est pour ça qu'elle parle de cette façon de mes miroirs et de mes peignes!"

Il sortit une feuille de brouillon qu'il poussa vers Ashley.

-Bon, tu t'installes ? Vu ta feuille de dissertation, tes capacités semblent être assez limitées, mais bon, tu dois pouvoir faire une chose aussi simple que t'asseoir, non ?

"Ça, c'était bien envoyé!"
Il fit un sourire mi sarcastique, mi admiratif. En effet, il était très impressionné par sa propre répartie, déjà excellente mais qui s'était améliorée à force de côtoyer Ashley. Il lui montra sa place d'un geste nonchalant. Il se sentait toujours d'humeur exécrable, malgré son implacable réponse.
"Bon, à partir de maintenant, je ne me laisse plus faire!"

James n'allait pas la laisser agir d'une façon si insolente avec lui. Elle allait voir de quoi un Hamilton est capable, cette sale laitue!

Notre Aubergine ne semblait pas apprécier le cadeau. Comment ça c'est méchant ? Désolé, mais il voulait que notre Laitue paye pour avoir l'autocollant, alors elle a payé. En tout cas, son action n'avait pas plu du tout à James, arrachant le cahier des mains d'Ashley, il la frappa au niveau du bras.

-Fais comme chez toi surtout, déchire mon cahier comme bon te semble!

-Mais que crois-tu que je fais là ? Et puis, pour seulement deux pages, tu pourras les utiliser comme brouillon pour la rédaction du devoir.dit-elle avec un sourire innocent.

Un soupir suivi, James savait pertinemment qu'Ashley cherchait à le provoquer, après tout, il avait l'habitude. Il se rassit et retira son ridicule autocollant tout en essayant de le remettre sur sa planchette. La jeune fille se retenait de rire, son esclave devait vraiment être désespéré pour vouloir garder un bout de papier, de plus, il l'a fusillé du regard ce qui l'amusait encore plus.

-Tu sais bien que pour l'instant, je n'ai pas d'amis, je ne connais encore personne (mis à part toi, malheureusement...) et puis, je dois intimider les autres étudiants avec mon charisme, alors forcément ! Puis pour ce qui est de mon haut, tous mes objets sont par définition dans mon fan club, mais je ne vais quand même pas coller un autocollant sur chacun d'eux! Ça coûte cher des autocollants fais maisons tu sais? D'ailleurs, tu as intérêt à me rembourser celui ci... Et les deux pages de mon cahier!

Cet air désolé, celui qu'on prend lorsqu'on explique une chose pourtant évidente, voilà l'expression que James avait pris et pour une fois, c'est lui qui avait réussi à énerver notre Laitue. Bien que toujours souriante, on voyait trop bien que son sourire commençait à crisper, un geste qui rendra heureux son jouet. Le pire, c'est qu'il lui demandait de LUI rembourser ? Franchement, deux pages d'un cahier se n'est rien, ce n'est pas comme si elle avait colorié toutes les pages ou au même effacer tous ses cours.

- Si au moins tu pouvais avoir de vrais personnes dans ton fan-club, tu serais un peu... non, beaucoup moins ridicule. Parce que tu crois vraiment que moi, la grande , la magnifique, l'unique, Ashley Robins doit rembourser, toi, un pauvre, un misérable, un être totalement insignifiant.

-Bon, tu t'installes ? Vu ta feuille de dissertation, tes capacités semblent être assez limitées, mais bon, tu dois pouvoir faire une chose aussi simple que t'asseoir, non ?

Ashley avait eu l'impression d'être ignorée, elle vit une feuille sur la table et un sourire sarcastique (oui, elle aussi vois mal le monde parfois). Un sourire qu'elle ne connait que trop bien venant du jeune homme, c'était maintenant l'heure du combat, du vrai. Elle s'assit à l'endroit où James montra. D'ailleurs, savez-vous que leur score était presque toujours à égalité ? Mais comme les deux camarades était dans un nouveau établissement, les compteurs étaient tombé à zéro.

- Tu as raison, commençons. Oh, mais j'oublie, je ne suis vraiment pas à l'aise à l'écrit donc en vrai, j'ai tapé ma rédaction sur ordinateur. C'est tellement plus simple et plus agréable.

Elle avait ramené son sac et sortit son ordinateur portable. Elle faisait tout ses travaux sur ordinateur, après tout nous sommes envahi par l'informatique, la technologie, alors pourquoi les gens restent encore enfermé dans leurs livres ? Ashley alluma donc son ordinateur, son texte était constitué de 7 pages dont on pouvait lire au début " Pourquoi ? C'est une bonne question..." suivit de paragraphes expliquant clairement la pensé ou autre de notre laitue.

Satisfait de mon boulot ? Tu vois, quand je veux, je peux le faire, dis moi se que tu en pense.

... D'accord, il fallait aller à la fin pour voir qu'en vrai, c'était totalement faux : "...mais, la vrai question, que se soit pour l'homme ou l'univers, est la suivant : pourquoi James Halmiton, être quasi-inexistant se fait toujours humilier par les chefs-d'oeuvres de l'être supérieur nommé Ashley Robins ?" Je vous rassure, elle a bien sure expliqué et argumenté sa réponse a cette question.

Ah ! Comme je me suis dis que mon boulot était plus bien, j'ai déjà fais des polycopiés et je compte le rendre au professeur, ne t'inquiète pas, j'ai mis nos noms dedans.