Blessures du passé ? [Pv: Ruby Finnigan]

Le silence entre nos deux jeunes gens se fit entendre. Notre directeur avait répondu en quelque sorte à Ruby de façon presque normal. Néanmoins il attendait toujours une réaction de son interlocutrice qui elle n'ouvrait plus la bouche, la surprise fut alors total pour notre Directeur, il vit ce liquide rouge couler sur la blonde. Certain aurait commencer à paniquer, surement, mais lui non, tout comme Ruby qui resta là à ne rien dire malgré ses blessure. La source des saignements était ses mains, Kurusu pu alors y voir bien nombres de coupures, certaines profonde, d'autre non, certaines ré-ouverte alors que d'autres restait fermé. Il aurait pu être plus choqué que ça, il aurait pu paniquer et tenter de savoir pourquoi elle avait ces blessures, ce qui c'était passer, bref ... Poser des questions auxquelles Ruby n'aurait surement pas répondu.

Ce genre de blessure il ne les connaissait que trop bien. Que croyez-vous ? Qu'il a toujours mener une vie parfaite ? Qu'il est dans son idylle depuis petit ? Et bien non, comme chaque enfant notre blond à eu son moment de tristesse, de désespoir ... Et certains le supportent moins que d'autres car leurs situations est plus aggravante, plus douloureuse. Il ne sait pas ce qu'à vécu la demoiselle pour ce faire souffrir elle-même, mais il n'est pas celui qui la questionnerait, car tout simplement il n'aimerait qu'on lui fasse. Néanmoins il ne pouvait pas laisser Ruby dans cet état et se contenter de fermé les yeux. Plusieurs pensionnaires présents dans la bibliothèque posèrent leur regard sur Ruby ... Elle qui voulait se faire remarquer, c'était gagner. La bibliothécaire avait presque un regard affolé quand le sang finit sa route sur le sol de la pièce, affolé comme un peu toutes les personnes ici présente. C'était presque drôle à voir, oui drôle. Ce qui d'ailleurs donna un léger sourire à Directeur. Ils devait tous penser qu'on était quelque peu dérangé, bien que pour le cas du principal ce ne soit pas une première. Ruby laissait son sang couler, ni prêtait pas attention et le directeur lui regarda la scène avec le sourire ... Étrange tout de même.

Pourtant personne ne bougeait plus que ça, eux aussi se contentaient de regarder ... Néanmoins on allait pas passer la fin de la journée à rien foutre ici et à regarder Ruby se vider de son sang hein, alors il pris le livre que la blonde avait dans les mains et le remis sur l’étagère à sa place. Il ne prêta pas attention à si celle-ci réagit ou non. In ne lui demanda pas si elle souhaitait aller à l'infirmerie ou non, elle pourrait être capable de répondre qu'elle n'avait pas besoin de s'y rendre, on sait jamais. Alors il la porta, elle était légère et il n'eut aucun mal à la soulever. Il n'entendait pas ses protestation pour la laisser redescendre et ignorait tous ses propos, c'est devant les pensionnaires choqués qu'ils quittèrent la salle, laissant un grand blanc suite à leurs départ. L'infirmerie se trouvait au même étage, c'était parfait ça, m'enfin ça n'aurait pas été compliqué de descendre ou monter un étage, Ruby était vraiment très légère,mais ça ça se voyait tout de suite. Elle était fine et même la personne la plus myope l'aurait remarqué mais bref.

Devant la porte de l'infirmerie, le directeur entra, l'infirmier, qui était aussi atteint que lui, n'était pas là. Tant mieux, il aime bien être seul avec les élèves dans l'infirmerie, au peu y voir là des idées perverses, mais pour le moment le seul truc était de soigner la miss. Il la posa finalement sur un des lits. Il parti fermé, généralement c'est chiant d'être déranger quand vous soignez une fille qui coule le sang, il suffit qu'un autre élève entre et vous pouvez rater puis devoir tout recommencer. Il mit un mot sur la porte, ce qui indiquait que la salle était fermée. Il ne disait rien et Ruby non plus apparemment. Se dirigeant là où il y avait tout le nécessaire, il regarda la fille, voir à peu près ce qu'il allait devoir utiliser. Oui il s'y connait ... On lui a conseillé de savoir soigner les élèves en tant que Directeur ... Enfin lui c'est plus le savoir qu'il l'avait pousser à apprendre qu'autre chose. Soigner les autres, ce n'est normalement pas dans ses cordes, mais bon on peut faire des exceptions parfois. Enfin bref, une fois tout prêt, il reparti près de Mlle Finnigan en prenant une chaise en face d'elle.

- Bon montre tes mains et discute pas.

Un ordre, bah oui, comme d'habitude quoi. Notre Directeur est quelqu'un qui aime donner beaucoup d'ordre, ce qui augmente peut-être un peu trop sa prétention mais passons. Il n'attendit pas que que Ruby lui présente ses mains, car il aurait pu attendre longtemps ça se trouve, il les prit lui-même et avec un cocon il nettoie ses bras et ses mains, il passa par les endroit où était passer le sang, sauf ses vêtements ça ne servait à rien.

- Tu veux en parler ?

Il avait dit qu'il ne poserait pas de question, néanmoins si elle voulait en parler, il ne dirait pas non. Dans un sens il est quand même curieux ... Il aime savoir le plus de trucs sur ses pensionnaires, en passant par toutes les options.

[HRP: Je passe en DrakOrange pour les couleurs, et pour le titre j'avais pas d'idées, alors j'ai mis au hasard XD]

L

Bon montres tes mains et discutes pas.

Tu veux en parler ?

C’est à cause d’eux…

- C’est à cause d’eux…

- Eux ?

Elle lui en avait parlé. Ce n’était quasiment rien, Kurusu n’avait sûrement pas compris, mais ça représentait un effort surhumain de la part de Ruby. Elle n’aimait pas s’étendre sur son passé, elle n’aimait pas parler de ses secrets, et pourtant. Son regard vide d’une quelconque émotion restait plongé dans celui du blond, et le temps s’écoulait, dans un long silence. Le directeur essayant tant bien que mal de stopper le saignement des nombreuses coupures au main du rubis, sans grand succès, ce qui engendra une petite moue navrée de l’américaine, premier signe d’émotion humaine depuis un certain moment, il faut dire… Etrangement, le directeur respecta le silence que la blonde ne comptait pas briser, chose exceptionnelle d’après les rumeurs qui circulaient de part les élèves, les professeurs, les surveillants… Il avait l’air de comprendre, au moins un peu, et selon les statistiques de la psychologie, les personnes joviales, excentriques et apparemment sans souci extérieurement ont vécues un passé difficile. Enfin, selon les statistiques, c’est-à-dire ce sur Ruby se basait dans chacune de ses ‘prédictions’. Dans le long silence, c’est à ça qu’elle réfléchissait, car comme elle le dit et redit, le temps, c’est important, il ne faut pas le gâcher à rien faire.

Kurusu finit finalement par désinfecter les plaies de la blonde, celle-ci le remercia d’un léger signe de tête. C’était vraiment bien, quand les autres s’intéressaient un peu à soi. Le blond vint s’assoir à côté d’elle, et elle n’eut encore une fois aucune réaction, elle n’essayait plus de l’éviter comme quelques dizaines de minutes plus tôt, non. Elle attendait. Quoi ? Allez savoir ! Qu’il lui pose une question ? En attendant, l’infirmerie baignait dans un long blanc, durant lequel Ruby essayait d’émettre dans sa tête des hypothèses à propos de son directeur aussi jeune qu’elle. Et le silence fut brisé.

– Eux ?

Elle l’attendait, la question. Ruby en était sûre. Pourtant, elle fut relativement prise au dépourvut, et elle ne sut vraiment quoi répondre. Elle se disait que de toute façon, elle s’était lancée donc autant continuer, mais elle se demandait aussi pourquoi lui parler à lui, puisqu’elle n’en avait jamais parlé à personne. C’était… Etrange, elle ne savait vraiment pas quoi dire à Kurusu. Pourtant, le rubis connaissait la réponse. C’était ces premières et dernières amies, les enfants de Seattle, le garçon. C’est simple à dire, comme ça, sauf que parler de ses démons, c’était plus difficile. C’était le cauchemar qui la hantait depuis des années, et elles étaient nombreuses, les personnes qui lui avait proposé d’en parler. Son frère, ses parents, sa tante, et d’autres personnes. Mais non, c’était à Kurusu qu’elle avait parlé. Enfin, ce n’était vraiment rien, mais vraiment rien.

– Mes premières et dernières amies. Et ce garçons.

Finalement, elle avait décidé de tout lâcher. Nombre de psychologues conseillaient de parler de ses problèmes aux autres. C’était souvent un conseil qu’elle donnait, genre « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. ». Mais pourquoi ne pas appliquer ses propres conseils, pour une fois ?

– En fait, je ne comprends même pas pourquoi je vous en parle. Enfin, je veux dire… Je n’en ai jamais parlé alors.

Ruby ferma les yeux un moment, soupira, et les ouvrit. Pourquoi elle lui racontait tout ça ? Excellente question, elle-même ne saurait pas y répondre. Mais ce n’est peut-être pas plus mal.

Entre les réponses de son interlocutrice et les siennes, on pouvait à chaque fois entendre ce silence pesant et à la fois agréable. Cela ne dérangeait pas notre blond, s'il devait attendre toute la journée pour avoir la fin de cette histoire il le ferait, car de toute manière, aujourd'hui il a fini tout ce qu'il avait à faire. C'est-à-dire : Rien. Il devait simplement ce rendre en ville alors s'il n'y allait pas ce n'était pas dramatique et si Ruby n'avait rien à faire o plus,il allait surement rester là un bon bout de temps. D'ailleurs pendant le silence où notre Kurusu attendait ses réponses, il tentait de se souvenir du dossier de la blonde à côté de lui. Je vais encore le répété mais le Mr Black'Shouu connait tous ses pensionnaires, pour une approche plus facile avec chacun d'eux. Il savait que Ruby était en classe fortune, avait exactement le même âge que son directeur. Oui oui, il existe des professeurs et des élèves plus grand que lui, la classe fortune accueillant des élèves jusqu'à vingt-cinq ans ... Pourtant il restait la personne la plus imposante et la plus importante. Ruby fessait partie des grosses-têtes pour son don pour la psychologie ... Paradoxale tout de même, elle conseillait aux autres de parler de leurs soucis, de leurs passés, de leurs blessures avec les autres mais elle-même n'appliquait pas cette règle. Néanmoins elle restait extrêmement douée dans ce domaine.

- Mes premières et dernières amies. Et ce garçons.

Une réponse positive, Kurusu pensait qu'elle resterait la fille renfermer qu'elle était, mais finalement elle commençait doucement à s'ouvrir à notre blond. Pas plus mal, ça évite au garçon de chercher un autre sujet de conversation, et puis comme je l'ai dit plus haut, il était intéresser par ce petit être. Il la regarda de nouveau, tout comme elle le fessait, mais une fois de plus il laissa le silence s'installer, si elle ne parlait qu'après un temps de silence et bien il laisserais ce temps de silence passer. Le temps était certes important mais il y a des jours où on peut le laisser couler sans forcement l'utiliser. Enfin apparemment la jeune femme n'avait pas terminer de parler, pour une première elle enchaîna deux fois de suite, oui bon c'est peut-être pas un truc important mais depuis qu'il parle dans l'infirmerie c'est une première.

– En fait, je ne comprends même pas pourquoi je vous en parle. Enfin, je veux dire… Je n’en ai jamais parlé alors.

Ce n'est pas non plus Kurusu qui comprend, si elle n'en parle jamais général, il ne sait pourquoi elle a décider de lui en faire part à lui. De son côté il n'en a vraiment jamais parler à personne, même a son meilleur ami lorsqu'il vivait chez les Black'Shouu. Son meilleur ami ... Cela fait longtemps qu'il ne l'a pas vu, même si ils s'appellent de temps à autre, ils ont limite couper les ponts ... Après tout chacun suit sa route. Lui était plus atteint que notre blond, il a dû lui en faire de toutes les couleurs quand ils étaient plus jeune, si ce meilleur ami l'avait suivit dans la construction de cette pension, ça aurait été un carnage, un directeur et un sous directeur aussi atteint l'un que l'autre ... Je ne donnerai pas cher de la peau des pensionnaires. Déjà que la c'est limite.

- Tu peux me tutoyer tu sais.

En effet, il n'aime pas qu'on le vouvoie, lui-même tutoie tous ceux qu'il croisse, mais les plus âgés que lui, même les personnes plus importante que lui à l'extérieur de la pension. Bah quoi ? Il a bien fallu se faire des relations ont placé pour construire ce chef-oeuvre non. Enfin bon, là n'est pas le sujet. Qu'elle lui en parle à lui, était pour elle comme pour lui un mystère, mais ce n'est pas grave puisque de toute manière il était à l'écoute. Les places étaient échangé entre la psy et le blond. Maintenant il se demandait ce qu'avait bien put faire ses ex-amies et ce fameux garçon pour la traumatiser ainsi ... Les gens qui s'n prenne aux autres, qui les martyrises au point de leurs laisser des cicatrices sont vraiment des ordures. Bien que notre directeur soit quelque peu déranger, il n'approuve pas ce genre de chose et pourtant il est lui-même quelqu'un qui peut vous blesser avec sa prétention ou sa manipulation.

- Qu'ont-ils fait pour que tu t'infliges ces blessures à présent ?

Encore une fois il posait ses questions, mais n'attendait pas de réponse obligatoire, néanmoins si celle-ci était lancé et qu'elle allait enfin s'ouvrir entièrement à quelqu'un, qui est notre blond, alors il écouterait. Si elle ne veut aucuns commentaires, il ne dirait rien, si elle a juste besoin qu'on l'écoute sans qu'on dise son point de vu alors il ne dirait rien et l'écouterai. Pourquoi agissait-il ainsi alors que ce n'est pas dans ses cordes normalement ? Car une fois de plus je le repère il voit en elle un peu de lui et il y aussi une partie qui reste mystérieuse.

– Tu peux me tutoyer tu sais.

Cette réflexion étonna un peu Ruby, car même si Kurusu et elle avaient le même âge, c’était quand même la personne la plus importante de ce pensionnat, le directeur, un membre de l’administration. M’enfin, si c’est ce qu’il préférait, hein… L’américaine hocha la tête, murmura un vague « D’accord. » et se remit à se demander pourquoi est-ce qu’elle lui parlait à lui plus qu’à un autre. Bah, de toute façon, la réponse n’allait pas arriver avec ses petites jambes, donc le rubis se mit une nouvelle fois à se demander ce qu’avait pu vivre son directeur durant son enfance. En fait, elle se demandait plutôt pourquoi est-ce qu’il l’écoutait aussi attentivement. Indentification ? Curiosité ? Il y avait de nombreuses possibilités. Le plus simple serait de demander directement à Kurusu. Ce qu’elle ferait. Un jour.

L’américaine attendait la question. Car oui, la réponse qu’elle avait donnée au blond ne disait absolument pas pourquoi elle s’était coupée les mains de cette façon. Bingo, la voilà, la question.

– Qu’ont-ils fait pour que tu t’infliges ces blessures à présent ?
– Et bien… Quand j’ai eu douze ans, j’ai pu aller à l’école pour la première fois. Je me suis fait plein d’amis, sauf que c’est cette même année que j’ai vraiment commencer à utiliser mon talent dans la vie courante. Je prévoyais les réactions des garçons si je leur disais telle ou telle chose, par exemple, alors les autres ont commencé à avoir peur, j’étais la sorcière. Une de mes deux meilleures amies en a parlé à son frère, qui m’a montré ‘ce qu’on faisait aux sorcières ici’. Il m’a frappé jusqu’à ce que je m’évanouisse. Fin de l’histoire.

Ruby avait finalement tout raconté, d’une traite, sans faire de pause, rapidement. Elle n’avait jamais parlé aussi longtemps depuis ledit incident, ou presque. Même pas à sa famille. En tout cas, elle avait fini par se confier, même si c’était rapide et quasiment incompréhensible. Et puis le blond n’avait peut-être pas tout suivi, mais il devait avoir compris l’essentiel, il n’était pas bête. Enfin, d’extérieur un peu, mais intérieurement non. Enfin, selon l’américaine. Après cette tirade, elle eu encore un long moment de silence, durant lequel elle se demandait si elle devait ou non demander au directeur s’il l’écoutait par pure curiosité, parce que c’était son travail, ou parce qu’il s’identifiait à elle. Par ce qu’elle savait – et avait deviné – de lui, elle pencherait pour la troisième solution. Enfin, autant lui demander. Au pire, elle se plante. Ça lui est déjà arrivé, donc une fois de plus ou de moins, hein.

– Vous… Tu m’écoutes parce que tu t’identifie à moi, ou juste…

Le rubis n’acheva pas sa phrase. C’était suffisamment indiscret comme ça… Elle se tût et attendit sa réponse, patiemment, calmement, comme toujours. Il y répondrait ou pas, c’est comme il veut. De toute façon, la curiosité n’est pas une chose naturelle chez l’américaine, donc qu’elle le sache ou qu’elle ne le sache pas, elle n’essayera pas de le savoir par tous les moyens. Ruby part du principe que si elle ne sait pas, ça ne la tuera pas. Enfin de ce point de vue, on ne fait rien du tout…

– Et bien… Quand j’ai eu douze ans, j’ai pu aller à l’école pour la première fois. Je me suis fait plein d’amis, sauf que c’est cette même année que j’ai vraiment commencer à utiliser mon talent dans la vie courante. Je prévoyais les réactions des garçons si je leur disais telle ou telle chose, par exemple, alors les autres ont commencé à avoir peur, j’étais la sorcière. Une de mes deux meilleures amies en a parlé à son frère, qui m’a montré ‘ce qu’on faisait aux sorcières ici’. Il m’a frappé jusqu’à ce que je m’évanouisse. Fin de l’histoire.

La réponse fut prononcé rapidement et sans pause. Elle n'avait pas buté sur des mots, pas hésité sur des phrases, elle avait simplement tout dit d'un seul trait. Pas une seconde de répit et si notre Kurusu n'avait pas été à son écoute complet, il n'aurait rien suivit et certains, moins futé que notre directeur se sera perdu dès le milieu de son monologue. Se faire trahir par sa meilleure amie est surement très dur. Le blond n'a eu qu'une seul et unique fois un véritable ami avec qui il a lui-même décidé de coupé les ponts. S'accrocher à quelqu'un ne fait visiblement pas partie de ses cordes. Il fait tous pour ne jamais se rapprocher de trop près a une seule personne. Préférant de loin à se faire haïr. Il a appris à ne plus faire confiance à personne et a simplement faire sa vie comme il le désirait et il a toujours réussit ainsi.

Notre Black'Shouu se demandait comment cela se fessait-il qu'elle ne soit aller à l'école pour la première fois à onze ans seulement ... Alors il fouilla dans sa mémoire. Dans la cervelle du blond se trouvait de tous et en particulier les dossiers de chacun de ses pensionnaires car ce dernier a une mémoire impressionnante et il sait que savoir le plus de choses sur autrui lui est avantageux alors il a cette manie de tout retenir et stocker dans sa tête tout ce qui touche son entourage. Il essaya de se souvenir du dossier de cette dernière qui normalement parle de chose plus ou moins importante qui pourrait peut-être lui dire la réponse à sa question. Alors il se souvenu qu'il était marqué sur son dossier que cette dernière avait une santé plutôt fragile et d'autant plus lorsqu'elle était enfant ... Ça doit être ça, la réponse.

Puis notre blond pensait à ces enfants de bas étages, ces enfants qui courent heureux et que ne valent rien ... Ces gosses qui ne comprenne pas ceux qui possède un truc en plus des autres. Notre cher Kurusu déteste les gamins et ce 'est pas d'hier. Il ne les comprends pas, les voir sourire et rire consciemment l'énerve au plus haut point. En même temps, il n'a pas eu une enfance très joyeuse .. Entre un père qui a tenter le tuer et qui a finalement tiré sur sa femme qui tentait de protégé son enfant, se retrouve dans une famille de riche qui prévoit de vous fiancé avec leur fille ... Bref, le cher Kuru a bien détesté son enfance et s'il s'est enfermé dans cette pension c'est pour totalement oublié. Depuis il a horreur des mômes et donc il trouve que ceux qui traitaient Ruby de sorcière étaient vraiment des crétins, mais bon enfant on est tous bêtes. Le cas le plus désespérant dans cette histoire était le grand-frère. Franchement il est tombé bien bas, s'en prendre à une fille et qui plus est plus jeune que soit, c'est simplement immorale et pour les faibles. De la jalousie, les humains ont vraiment ça dans le sang, c'est pathétique ... C'est surement ce que Kurusu reproche à la Terre entière, c'est que ce jeune homme déteste réellement tous ce qui l'entoure, la seule chose qu'il trouve réjouissant est le corps sublime que peut possédé une femme. Enfin bon assez parler de notre principal, car celui-ci s'apprêtait à répondre quand la jeune femme l'interrompu avec une question qui laissa assez perplexe notre dirlo.

– Vous… Tu m’écoutes parce que tu t’identifie à moi, ou juste…

Il y avait, à cette question, de nombreuses réponses. Elle en avait trouver une, ce qui n'est pas étonnant en connaissance de son talent. Certes, s'il écoutait le rubis c'était en partie car elle le fessait pensé à lui étant enfant. Après l'accident entre entre son père et lui, et du coup suite à la mort de sa mère, il était devenu un véritable solitaire comme notre Ruby. Il évitait les autres dès qu'il le pouvait. Il ne souriait plus, rigolait plus et fessait comme Ruby, il restait un garçon fantôme, il changea de caractère au fur et a mesure qu'il comprenait ses sentiments et qu'il comprenait à quel point il pouvait haïr la vie. Il devenu un véritable démon et créa ses propres lois juste pour s'opposer à ce qu'il détestait. Il devenu sociable, mais aussi dangereux et fou. Ce garçon est un cas à lui seul et le comprendre est un véritable casse-tête .. Pourquoi ? Bah parce que il est trop compliqué pour votre petite cervelle.

Néanmoins il écoutait aussi Ruby car il était simplement intéressé par ce petit être qui paraissait tellement fragile. Pas qu'il aime les gens a cette apparence de faible, mais il était intrigué par elle. Mr Black'Shouu ne comprends pas les gens qui s'isole ou qui préfère être seul, c'est un mystère bien qu'à une période il a été pareil alors toutes ses personnes l'intéresse. Dans notre société le mieux est de savoir ce montré sociable ... Il faut se faire remarqué, hors il existe des personnes comme Ruby qui n'en voient pas spécialement l'utilité ... Encore une fois, il ne comprends pas pourquoi, mais en même temps, il na jamais vraiment chercher à savoir.

Après notre Kurusu avait ce vilain défaut que beaucoup connaisse, la curiosité. Il voulait connaître l'histoire de tout le monde, par simple envie, juste pour savoir ... Alors ses trois raisons mélangés sont déjà suffisantes, mais si nous allons plus loin, nous pourrions trouvé d'autres possibilités. Le blond regarda du coin de l'oeil la petite Ruby qui était a côté de lui. Il finit par ouvrir la bouche après deux-trois minutes d'observation, il préféra répondre d'abord à sa tirade.

- Les gamins sont des êtres stupide. Il ne comprenne pas quand une personne possède ce truc en plus qui font d'eux quelqu'un d'original, de spécial, contrairement à eux qui ne sont qu'une copie de la société. Cela a dû être un coup vraiment dur pour toi, pour que tu t'inflige ses blessures, Dit-il en prenant un des poignets de Ruby en le regardant. Néanmoins ce n'est pas à cause de ces mômes sans valeur qu'il faut t'effacé et t'isolé... Tu les laisserais gagner si tu le fessais éternellement. Regarde, ils doivent être dans un lycée pourri, toi tu as pu venir dans cette pension, cette pension qu'ils rêvent peut-être d'obtenir. Aujourd'hui tu as plus de valeur qu'eux, et pourtant enfant c'est toi qu'on insultait de sorcière. Tu réussis ta vie, eux sont peut-être en train de la foiré, toi tu peux te levé et être fière de ce que tu es. Les blessures du passé sont ta force, ne les utilise pas en te re-blessant aujourd'hui, il n'y a aucun intérêt dans cette attitude.

Le directeur était peut-être un gars dérangé, qui ne fessait que ce qu'il voulait et paraissait complètement immature en extérieur, mais il était un jeune homme qui avait des conseils à revendre. S'il a mener a bien l'ouverture d'une pension tel que celle-ci c'est aussi parce qu'il le pouvait. Même si la plupart du temps, il donne ses conseils de façon déplaçait, tous les comprenaient. Il fessait toujours en sorte de mener ses pensionnaires, professeurs, surveillants, sur un chemin qui était le bon, bien qu'il le fessait de façon décaler, à la fin ça marchait toujours. Pour finir il répondit à sa question, relâchant sa main et tout en s'étirant s'allongea sur le lit. C'est cool d'être assis mais resté dans la même position ça soûle à la longue, déjà que généralement notre Kurusu était du style a bougé tout le temps, c'était genre un exploit là.

- Je t'écoute parce que je m'intéresse à toi, et puis il est vrai que je m’identifie à toi, tu me fais pensé à celui que j'étais quand j'étais gosse. Enfin après ce fameux jour, mais bon je suis aussi intrigué par ton comportement. Pour ne pas mentir, j'ai jamais vraiment compris les personnes qui s'efface de la société, qui ne font rien pour qu'on se souvienne d'elles... Mais bon ce style de personnage existe aussi. Alors je m'y intéresse et toi tu en fais partie. Après pourquoi toi et pas quelqu'un d'autre je n'en sais rien. C'est pas mon style généralement d'écouter les soucis des autres, parce que ça me soûle rapidement, mais là je suis intéressé par toi et surement aussi par le faite que tu me ressemble dans le fond.

Enfin qu'elle ressemble au Kurusu d'avant surtout. Car celui de maintenant est complètement différent et il n'y a pas de "dans le fond, il doit se sentir triste ou seul" car ce n'est pas vrai. Son comportement extérieur reflète son intérieur. Il est aussi tordu de l'extérieur que de l'intérieur, il ne se sent pas seul, ni triste. Aujourd'hui le blond est ce qu'il veut être, il n'a aucune raison de se sentir ainsi. Être ce directeur suspect est son choix et il aime ça, ce n'est pas un rôle c'est désormais sa personnalité.

[Hrp : Je passe en MediumOrchid pour les paroles et joli Kit par la même occasion 8D On est accorder ! xD]

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Blessures du passé ? [Pv: Ruby Finnigan]

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