Que diriez-vous... d'une catastrophe ? [ PV Ezio Auditore]

Et voilà. J'étais bien obligée de l'admettre, ce cours risquait d'être ennuyant. Rien qu'à voir la salle, je dormais déjà. Pff... Je posais tranquillement mon cahier à anneaux rouges sur ma table. Ma trousse était déjà ouverte et les crayons éparpillés un peu partout. J'étais en avance pour une fois. La salle était encore déserte. A part quelques intellos qui devaient avoir dormi ici, rien ne semblait animer l'endroit déjà mort, même avec du monde.
Je tentai plusieurs choses pour éviter de tomber dans les bras de Morphée : dessiner, mais comme ce n'était pas mon truc, j'avais peur de me faire peur en voyant "l'oeuvre". Puis j'ai tenté de relire mon cours, mais rien qu'à voir le sujet, j'avais l'impression que les lettres flottaient dans la salle comme de jolis petits nuages. J'ai alors décidé de prendre un crayon, et de le faire tourner autour de mon pouce. Quelle idée ! J'y mettais tellement de volonté et d'énergie que le crayon vola je ne sais où, mais il fallut qu'il atterisse sur... quelqu'un.
Mais quelle boulette je suis ! Je me levai puis allai dans le rang en-dessous moi. C'était un jeune homme qui était là. Une main sur le haut de la tête et une autre à regarder le crayon volant, il semblait vaguement réveillé par ce petit coup. Je m'avança alors vers lui.

- Euh... Excuses-moi mais je crois bien que ce crayon est à moi.

Je fut surprise en le voyant par ses yeux d'un bleu azur, presque aussi bleu de la lapis-lazuli. Il me regardait puis revenait sur le crayon. Je crois bien que je l'avais vraiment réveillé...

Il était tôt, et encore une fois, Ezio était déjà en classe, accompagné des intellos, quelle merdasse, mais bon, avec son coloc', il ne pouvait faire mieux. Les cernes entouraient les yeux d'Ezio qui ne voulait qu'un peu de repos. Il n'avait pas vraiment dormi cette nuit, et puis le peu qu'il avait dormi, fût assez bizarre. Comme à son habitude pour dormir en cours, il avait les deux bras croisé et la tête penchée en arrière, la bouche grande ouverte. À vrai dire, il dormait même mieux ici dans cette position que dans son lit dans sa chambre.

D'un coup, quelque chose vînt lui taper dans la tempe, assez fortement en plus. Il se réveilla et se mit la main sur le visage pour se réveiller un peu et sentir ce qu'il avait sur la tempe. Une bosse !

À ce moment là, une jeune fille dont les yeux étaient de couleur or arriva vers Ezio.

Euh... Excuses-moi mais je crois bien que ce crayon est à moi.
Hein ? Heu... Le crayon ? Quel crayon ?

Ezio regarda les yeux de la jeune fille qui revenaient sans cesse vers le sol, il regarda alors dans cette direction, et vu un crayon à terre. Il tendit le bras et le ramassa.

Ce crayon ?

Il tendit son bras vers la jeune fille pour lui donner le crayon.

Dis moi, tu aurais pas vu quelqu'un me lancer un truc ? J'ai une bosse à la tempe. Si je trouve celui qui à fait ça, je le découpe. Je dormais si bien !

Il regarda alors au sol et vit (enfin) mon crayon adoré. Il me le tendit et me dit en même temps :

- Dis moi, tu aurais pas vu quelqu'un me lancé un truc ? J'ai une bosse à la tempe. Si je trouve celui qui à fait ça, je le découpe. Je dormais si bien !

Oups ! Je crois bien qu'il parle de moi là... J'lui répons quoi moi maintenant ? Je veux pas finir en rondelles !... Concentre-toi Kenshi... Je sais !
Je lui fit en grand sourire pour le remercier et tout en gardant cette gentillesse tellement rare chez moi je lui adressa une jolie petite phrase.
- Quelqu'un qui t'as lancé quelque chose ? ... Hmm, je ne m'en souviens pas.

Je déguerpit alors comme un lièvre pour aller me reassoir derrière lui, au rang au-dessus. Quand je dis que je suis une boulette. Faut juste espérer qu'il se rendorme après. Enfin, je dis ça, mais il avait dis ça sur un ton qui m'avais fait froid dans le dos. Zut... Si je lui chante une berceuse, il se rendormira peut être...Okk'ey, j'arrête mon délire, je range ce fichu crayon et je tente de me faire minusucle...
Pas très honnête tout ça, mais bon. Je regarda pourtant son expression de dos.

- Euh... toi devant. Si je te dis que ce crayon a glissé de mes mains, je finis quand même découpée en rondelles ?

Ezio avait déjà remit la tête dans ses bras, et n'écoutait plus trop les choses qui se passaient autour de lui, mais fût réveillé une deuxième fois par la fille, qui c'était en fin de compte mise derrière lui.
Elle lui demanda si comme le crayon était a elle, et qu'il avait atterri sur le front d'Ezio, elle serait quand même découpé en deux.

Ezio ne bougea que le bras droit, qu'il déplaça dans son dos, et dégaina à moitié et doucement son katana. Puis lui dit :

Tu es sûr de vouloir savoir ?

Il tourna sa tête vers elle, la laissant s'apercevoir d'un sourire sadique sur le visage d'Ezio. Il rangea rapidement son Katana, puis se tourna complètement vers Kenshi, et lui fît un grand sourire. Il lui dit aussi qu'il rigolait, et qu'il ne lui ferait pas de mal, puis il se présenta, toujours sous son propre nom, Auditore Ezio.

Et toi, comment t'appelles tu ?

Il s'était remit à dormir. Enfin, il avait essayer. Puis, après lui avoir posé la question fatale, je le vis faire un petit demi tour vers moi, son bras passa dans son dos et il deguaina légèrement son katana. Quel fou !

Tu es sur de vouloir savoir ?

Nan ! Pas sur du tout de vouloir savoir ! Et puis c'est quoi ce sourire vraiment sadique sur son visage ? Mais sur qui suis-je encore tombée ?
Mais mes fausses idées partirent vite car il le rangea rapidement, me dit qu'il rigolait et que je ne finirais pas coupée en rondelles. Sauvée par Ezio. Il se présenta sous ce com. Ezio Auditore plus précisement. Il me demanda aussi le mien d'ailleurs après s'être totalement mis face à moi.

Moi, c'est Kenshi Takara. Enchantée Ezio.

Je lui afficha un grand sourire malgré la petite peur qu'il m'a fait avant. Je scruta un peu plus c'est oeil brillant d'intelligence et de malice. A mon avis, il cache de grands talents et peut être un sac à bétîses aussi. Bref.

C'est un très joli katana que tu as là. Je le préfère dans son fourreau mais il semble être entre de bonnes mains.

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